Kinshasa, 29 octobre 2023 (ACP).- Les difficultés dues à l’expropriation et la délocalisation des câbles de Société nationale d’électricité et la tuyauterie de la Regideso sont à la base de la lenteur dans la construction et modernisation de l’avenue Birmanie à Kinshasa en République démocratique du Congo, au cours d’une ronde sur le chantier.
« Les travaux sur le tronçon Force et Sport de la route Birmanie se font par tronçons à cause de quelques difficultés dues à l’expropriation et la délocalisation des câbles de Société nationale d’électricité et la tuyauterie de la Regideso », a déclaré M. Mongala chef d’équipe des ouvriers (maçon).
A cet effet, la population bénéficiaire de cette voirie, a déploré la lenteur avec laquelle les ouvrages d’assainissement sur ce chantier sont exécutés.
« Nous déplorons la lenteur avec laquelle sont exécutés les travaux de construction et de modernisation de l’avenue Birmanie, notamment des caniveaux », a dit Mme Makaya Mireille parents et vendeuse devant l’école primaire Lisala.
Cette Dame a relevé le fait que les ouvrages d’assainissement sont à la base des accidents des élèves surtout les plus petits.
Et de poursuivre que : « nous leur avions demandé de construire des passerelles pour une traversée sécurisée des enfants, cela fait trois semaines que plus d’une personne se plaint, rien n’est encore fait ».
Pour ne pas passer le temps inutilement, les travaux sur ce chantier se poursuivent avec rechargement de la couche de fondation et la couche de base dans les tronçons compris entre l’avenue Landu et Mafuta jusqu’à Panzi dans la commune de Bumbu, et de l’avenue Ngiri-Ngiri jusqu’au croisement avec l’avenue Kasa-vubu.
Les travaux sur cette avenue qui traverse trois communes à savoir Bumbu, Ngiri-Ngiri et Kasa-vubu longue de 6 km sont exécutés par Safrimex dans un partenariat public-privé.
Cette route censée faciliter l’approvisionnement en produits de première nécessité et faciliter les échanges intercommunaux s’inscrit au programme du gouvernement provincial dans son volet voiries et mobilité urbaine impliquant une forte mobilisation des ressources financières.
Débuté en septembre 2022, ces travaux se poursuivent encore sous la supervision d’un ingénieur qui refuse l’accès à l’information à toute la presse locale.
ACP/C.L.