Le Réseau national des femmes dans les mines se dotent d’un plan stratégique à l’horizon 2030

Kinshasa, 22 janvier 2022 (ACP).- Les actrices du Réseau national des femmes dans les mines (RENAFEM) se sont doté d’un plan stratégique pour la promotion sanitaire, socio-économique et environnementale des femmes de mines en République Démocratique du Congo à l’horizon 2030, à l’issue d’un atelier qui les a réunies du 17 au 19 courant à Kinshasa, grâce au soutien financier du Programme mondial d’appui aux industries extractives (EGPS) de la Banque Mondiale.

Selon cette organisation qui a livré l’information samedi à l’ACP, ces femmes sont venues des provinces du Nord-Kivu, du Haut-Katanga, du Sud-Kivu, de la Tshopo, du Maniema, du Tanganyika et du Kasaï-Oriental, du Kasaï Central et Kongo Central.

Les participantes à cet atelier étaient appelées à analyser le contexte de travail des femmes de mines et la situation institutionnelle de RENAFEM et à construire la théorie de changement à l’horizon 2030, pour un plan stratégique réalisable, désiré et durable.

Le RENAFEM entend aussi jeter les bases pour finaliser la planification provinciale et définir de manière participative le cadre organisationnel de mise en œuvre du plan stratégique au niveau national et provincial.

Les participantes ont présenté, à l’issue de l’atelier, les résultats de leurs travaux sur l’élaboration du plan stratégique, au regard des problèmes que les femmes rencontrent sur le terrain. Ces résultats sont adressés à l’Etat congolais, aux partenaires et à la société civile pour leur permettre de s’imprégner des préoccupations des femmes travaillant dans l’artisanat minier.

Franchir l’étape de l’artisanat à l’industrialisation

Selon ce réseau, les femmes demandent à l’Etat congolais de les aider à franchir l’étape de l’artisanat à celle de l’industrialisation et de s’impliquer dans la promotion du genre.

Dans son mot de clôture, la présidente du RENAFEM, Annie Sinanduku, a promis que son organisation restera ouverte aux orientations et conseils formulés à son endroit pour améliorer l’outil de travail que les membres du réseau viennent de produire.

Elle a invité les uns et les autres à apporter au RENAFEM des appuis multiformes pendant la mise en œuvre de cet outil et à travailler la main dans la main, afin que le rêve de RENAFEM, selon lequel, « d’ici 2030, les femmes œuvrant dans les mines jouissent pleinement de leurs droits dans le pays », soit réalisé. Elle a remercié le gouvernement pour son accompagnement et pour avoir insufflé l’idée de mettre en place ce réseau à travers le ministère des Mines avec l’appui de la Banque mondiale.

Pour sa part, le chef adjoint du projet Usaid zahabu Safi, Victor Idumba, a apprécié le travail abattu par le RENAFEM, avant de se projeter dans l’avenir pour voir l’axe qui peut intéresser son organisme, en vue d’une possibilité de collaboration avec ce réseau.

M. Idumba, également directeur-pays de cet organisme, a noté que ce dernier accompagne déjà les femmes dans les coopératives minières implantées à l’Est de la RDC, avant de demander aux membres du RENAFEM de se déployer sur toute l’étendue nationale.

 Selon cet expert, l’opportunité offerte par le plan stratégique national du réseau pourra être arrimé au plan de développement local et de chaque entité de la RDC.

Cet atelier a bénéficié de la facilitation de deux experts des secteurs des mines et de l’environnement, à savoir : Joseph Bobia et Alphonse Muhindo Valivambene. ACP/Rnl/Cfm/Lys

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