RDC: le taux d’inflation s’établit à 0,13% contre 0,14% au 13 décembre  2024

Kinshasa, 21 décembre 2024 (ACP).- Le taux d’inflation de la semaine du 6 au 13 décembre 2024 s’est établi à 0,13% contre 0,14% la semaine précédente, soit une légère baisse sur le marché des biens et services en République démocratique du Congo, selon un communiqué consulté samedi à l’ACP.

«Il s’est observé sur le marché des biens et services au cours de la deuxième semaine du mois de décembre, une légère baisse du taux d’inflation, soit 0,13% la semaine du 13 décembre contre 0,14% la semaine précédente »,a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).

Selon cette note, le taux d’inflation, en glissement annuel, a atteint 12,33%, en annualisé, il est chiffré à 11,82%, contre une prévision de 12,0% à fin décembre 2024.

D’après la source, l’inflation a été ressortie à 11,3% contre 22,13% à la période correspondante de 2023 en cumul annuel, justifiant ainsi l’évolution hebdomadaire de l’indice de prix à la consommation, qui est principalement attribuable à la croissance de l’indice de la fonction de consommation  tels que « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Transports », « Santé » ainsi que « Restaurants et hôtels ». 

La même source a souligné que les fonctions de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles », « Transports », « Santé », « Restaurants et hôtels » et « Biens et services divers » ont globalement contribué à l’indice global à hauteur de 90,33%. 

A cet effet, la note a attribué cette inflation à l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et au Moyen-Orient et aux défis relatifs au changement climatique ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine, constituant le principal risque sur l’économie mondiale. Ces tensions sont de nature à perturber les chaînes d’approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.

Eu égard à ces aléas, les priorités des autorités seraient notamment de mettre en œuvre des cadres budgétaires prudents et cohérents et des réformes structurelles ambitieuses, qui devraient répondre aux faiblesses structurelles, utiles pour une croissance plus résiliente et inclusive. ACP/UKB

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