Kinshasa, 21 février 2024 (ACP).- La mise sur pied d’un système de surveillance et de contrôle de la résistance aux antimicrobiens a fait l’objet d’un atelier organisé, mercredi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), en faveur des acteurs œuvrant dans le secteur de la santé animale.
« Il s’agit, dans cet atelier, de mettre en place le système de surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans tous les secteurs et précisément dans celui de la santé animale. Ceci nous permettra d’élaborer des outils qui aideront les acteurs impliqués dans la surveillance de les utiliser pour la facilitation dans la collecte des données », a déclaré Mme Tatiana Banze, médecin vétérinaire au ministère de la Pêche et de l’élevage.
La résistance aux antimicrobiens a-t-elle dit, suppose qu’un médicament a été utilisé, mais qui donne de bons résultats pour traiter une maladie ou encore ne donne pas de résultats escomptés pour excès de dose, mauvais diagnostic ou encore la prise d’un mauvais médicament.
Pour atteindre la population, a-t-elle dit, la sensibilisation est une phase cruciale. Cela doit être faite dans des écoles, des universités, voire auprès même des éleveurs.
Mme Banze a indiqué qu’au cours de cet atelier, il sera aussi question d’élaborer des outils de surveillance. Ceux-ci sont des matériels qui peuvent aider les acteurs impliqués dans la collecte des données sur le terrain.
Cet atelier, a-t-elle ajouté permet d’établir la cartographie des acteurs de la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans le secteur de la santé animale et de faire une revue des besoins de surveillance de la RAM spécifique au secteur de la santé animale au pays.
Cet atelier est organisé par la FAO avec l’appui de l’USAID, en collaboration avec le ministère de la Pêche et de l’élevage et la commission nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Les acteurs de la santé animale et ceux d’autres secteurs notamment du service de lutte contre la maladie, du laboratoire de santé animale, du laboratoire de recherche vétérinaire à la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa prennent à cet atelier.
ACP/