Bukavu, 24 mars 2023 (ACP)-La relance de l’agriculture congolaise est comptée parmi les pistes les plus importantes pour le développement économique de la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
C’est le coordonnateur provincial de l’Institut pour la gouvernance et l’éducation électorale, Patrice Lwabaguma qui a fait cette déclaration vendredi à la « Table ronde sur la paix et le développement du Sud-Kivu » qui se tient du 21 au 24 mars.
« Sur le plan développement, il faut qu’on arrive à réhabiliter les entreprises à haute intensité de la main-d’œuvre dont la sucrerie de Kiliba, la laiterie de Bushi, ainsi que la relance de l’agriculture au format congolais », a dit M. Lwabaguma.
Il a estimé que cette table ronde devrait produire un plan stratégique qui énumère les vrais problèmes de développement du Sud-Kivu, notamment sur le plan des infrastructures routières et y proposer des pistes de solutions. « Il faudrait que tous les partenaires souscrivent dans la logique des résolutions à cette table ronde afin que des solutions durables aux problèmes du Sud-Kivu soient trouvées », a-t-il renchéri.
Pour le coordinateur provincial adjoint de la Nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu, axe Uvira, Mafikiri Mashimango, cette Table ronde offre des opportunités pour travailler sur les problèmes majeurs qui rongent le Sud-Kivu. « Son impact sera positif car le cahier de charge sera directement envoyé au Chef de l’Etat pour des dispositions utiles », a-t-il ajouté.
Pour un contrôle sévère des recettes provinciales
Pour le coordonnateur provincial de la Nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu, André Byadunia, le contrôle des recettes provinciales doit être sévère pour leurs accroissements.
« Il faut qu’il y ait un contrôle sévère des recettes de la province parce qu’on s’est rendu compte que celles-ci sont utilisés en désordre. Les observatoires de défense devront donc faire correctement leur travail. Au Sud-Kivu, on n’a pas des routes, il y a des entités inaccessibles comme les hauts plateaux de Kalehe, d’Uvira, de Fizi et de Mwenga. Ces recettes peuvent donc être utilisées dans la construction des infrastructures », a-t-il soutenu.
Il a exprimé, en outre, le vœu de voir les résultats de cette table ronde être pris en compte par les instances décisionnelles, notamment la Présidence de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat, les gouvernements central et provincial. ACP/Kayu
