Kinshasa, 26 mars 2025 (ACP).- L’atelier de réflexion sur la transition énergétique en République démocratique du Congo (RDC) organisé du 24 au 25 mars par une organisation a recommandé l’harmonisation des plans de développement clairs et la consolidation des idées sur un modèle de financement des plans élaborés à la clôture mardi à Kinshasa.
« Il y a eu une série de recommandations à la clôture de cet atelier entre autres l’harmonisation des plans de développement clairs et la consolidation des idées sur un modèle de financement des plans élaborés pour la transition énergétique de développement clairs et aussi repenser sur u en vue d’éviter la main tendue de l’extérieur afin d’être indépendant », a déclaré Jean-Jacques Kayembe, coordonnateur national de l’Initiative pour la transparence de l’industrie extractive (ITIE).
Il a souligné qu’à l’heure du changement climatique, le pays se tourne vers la mise en place des mécanismes pour produire des énergies dites « renouvelables » car, soutient-il, la norme ITIE a été mise en œuvre pour permettre aux Congolais de jouir de ses ressources naturelles.
M. Kayembe a rappelé que l’organisation de ces travaux a été d’amener toutes les parties prenantes à réfléchir sur les voies et moyens de profiter des opportunités qu’offre la transition énergétique et de pouvoir identifier les défis.
Il a, par ailleurs, relevé que la RDC au regard d’importants gisements du futur, se veut comme acteur clé dans la chaîne de valeur mondiale. A cet effet, le Congo-Kinshasa doit assurer une gouvernance stricte et responsable, prendre des mesures percutantes pour rendre la transition énergétique durable sur plusieurs axes dont le renforcement de la traçabilité, de la gouvernance dans le secteur minier et surtout combler ses lacunes, notamment par le renforcement des réglementations et de l’atténuation des dommages causés par l’exploitation minière.
La transition énergétique, une chance unique pour la RDC
Le ministre des Mines Kizito Pakabomba a relevé lors de son intervention à l’atelier que la transition énergétique est une chance unique pour la RDC.
« Nous sommes appelés à saisir cette opportunité historique en reprenant le contrôle effectif de nos minerais », a-t-il averti, ajoutant que « le pays ne peut plus rester comme spectateur pendant que les autres s’enrichissent grâce à nos richesses ».
Selon lui, il est temps d’imposer nos conditions, de protéger nos intérêts et de faire de nos richesses un moteur de paix, de prospérité et de souveraineté nationale.
Elle doit prendre des mesures percutantes afin de de rendre la transition énergétique durable possible sur plusieurs axes à savoir : le renforcement de traçabilité, renforcer la gouvernance au sein du secteur minier.
La RDC positionnée comme partenaire crédible
Par ailleurs, M. Makuta Moise, directeur-pays de l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NGRI), a fait savoir que la RDC avec sa gamme impressionnante des ressources naturelles, se positionne comme partenaire crédible pour la transition énergétique mondiale.
Il a souligné que durant 15 années son institution accompagne le gouvernement congolais, la société civile, le secteur privé ainsi que le secrétariat technique de l’ITIE-RDC dans ses efforts visant à améliorer la gouvernance dans le secteur minier.
Moïse Makuta, a précisé que cet accompagnement se traduit à travers des initiatives communes vers le portail de publication des contrats miniers, le renforcement des capacités dans l’analyse et la négociation des contrats miniers, l’analyse de gestion des options de modélisation fiscale des projets miniers, le partage des bonnes pratiques de la gestion des revenus miniers.
Il a assuré les autorités gouvernementales qu’une résolution commune forte et une synergie d’actions seront développées afin que la RDC et son peuple puissent tirer les meilleurs profits du patrimoine minier. ACP/C.L.