Troisième édition du forum économique : l’industrialisation, une condition indispensable pour une  croissance durable

Kinshasa, 18 décembre 2024 (ACP).- L’industrialisation a été préconisée comme une  condition indispensable pour une croissance durable et un développement inclusif par un doctorat et chef des travaux à l’université de Kinshasa, mercredi dans la capitale de la République démocratique du Congo, lors de la clôture de la 3ème édition du forum économique.

«L’industrialisation est une condition sine qua non pour une croissance durable et un développement inclusif », a déclaré Mathieu Kyalamba Mwangala, doctorat et chef des travaux à l’université de Kinshasa.

Selon lui, il n’y a pas de développement sans industrialisation, ajoutant que l’industrie désigne l’ensemble des activités économiques qui produisent de la richesse par la transformation et la mise en valeur des matières premières.

Il a, à cet effet, souligné que l’industrialisation est aussi l’ensemble des entreprises qui se font concurrence dont le seul objectif est de maximiser le profit.

Il a fait remarquer que la part de la production agricole ou des recettes provenant de l’agriculture en République démocratique du Congo est très faible et cela est toujours en rouge.

La part des recettes provenant des produits industriels ou manufacturiers est aussi très marginale. Cependant, le secteur minier qui est aussi le moteur principal de la croissance économique, est caractérisé par l’absence d’une valeur ajoutée, précisant qu’il ne créée pas de l’emploi.

M. Kyalamba a, par ailleurs, rappelé que sur 100 % des recettes provenant des exportations, il n’y a plus que 98%. Ce secteur, a-t-il ajouté, est à la base de croissance économique aujourd’hui. 

« Les estimations indiquent que la population congolaise atteindra environ 278 millions en 2050 et les besoins alimentaires vont s’exploser alors qu’il y a le problème de l’insécurité alimentaire », a-t-il renchéri, tout en indiquant que les projections en 2050 font état d’une augmentation de la population. 

Pour sa part, Papy Fernand Kimuanga, secrétaire général académique de l’université Révérend Kim : « il n’y a pas industrie sans technologie et qu’il n’y a pas technologie sans respect des normes, et aussi qu’il n’y a pas de développement sans développement de l’industrie ».

« La RDC ne sait pas faire les dividendes de sa capacité des ressources naturelles, dans la transformation parce qu’elle ne fabrique que quelque peu des produits pour la consommation interne. Le pays qui veut entrer dans les diverses organisations internationales doit être en mesure de savoir ce qu’il va amener devant être accepté par les autres », a fait savoir Papy Fernand Kimuanga.

 ACP/ UKB

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