Une croissance économique projetée à 6,8% en 2023

Kinshasa, 25 mai 2023(ACP). – La Banque Centrale du Congo dans sa note de conjoncture économique du 12 au 19 mai parvenu à l’ACP, a relevé que les dernières projections indiquent que la croissance économique pourrait atteindre 6,8% en 2023.

« Les dernières projections indiquent que la croissance économique pourrait atteindre 6,8% en 2023. Comme dans les années antérieures, elle restera dépendante des activités du secteur extractif », a indiqué la source.

Selon la note, une analyse de la croissance au cours des quinze dernières années a révélé que l’économie congolaise est fragile aux chocs d’origine extérieure à cause principalement de sa dépendance aux exportations des matières premières et aux importations des produits agricoles et énergétiques. Ainsi, a-t-elle souligné, la diversification du tissu économique et de la base de production reste un facteur important pour le renforcement des perspectives de croissance à moyen et long terme, et pour la résilience de l’économie.

Par ailleurs, la note d’information a mis en exergue les facteurs externes qui expliquent l’évolution de la conjoncture notamment, le ralentissement de l’inflation mondiale, reflétant le durcissement des politiques monétaires des grandes Banques Centrales; le ralentissement de la croissance mondiale; la persistance des effets de la guerre en Ukraine; et la baisse des prix des produits énergétiques et agricoles, ainsi que celle des cours des principaux produits miniers exportes par la RDC.

Du point de vue interne, la note a relevé le respect du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit du Trésor public; et la bonne gestion de la liquidité bancaire par la Banque Centrale.

Risques et recommandation

La BCC, en outre les facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture a relevé les aléas auxquels est confronté l’économie congolaise tels que le ralentissement de l’économie mondiale ; le reprise de l’augmentation des taux directeurs par les grandes Banques Centrales ; et la persistance d’un niveau élevé d’inflation dans les grandes économies au plan externe. La guerre dans la partie Est du pays et la persistance de l’inflation importée au plan interne.

Au regard de ses risques, la BCC a recommandé le maintien de la « Cook » des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire; le suivi rapproché des facteurs de la liquidité bancaire par la Banque Centrale; la poursuite des réformes structurelles destinées à améliorer l’environnement des affaires et de soutenir la diversification de l’économie ; et l’accélération de l’exécution du programme d’investissements publics afin de soutenir la croissance. ACP/Kayu

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