Addis-Abeba : adoption des stratégies pour  l’amélioration de statut des femmes africaines  recommandée

Kinshasa, 16 novembre 2023 (ACP).- L’ élaboration des stratégies pour l’amélioration de statut des femmes africaines a été recommandée, mercredi, lors de la clôture de la réunion des ministres de l’Union africaine (UA) chargée du genre et des questions relatives aux femmes tenue à Addis-Abeba, en Ethiopie, a- t- on appris de source officielle.  

« Les participants à cette activité ont élaboré des messages clés ci-après : élaborer et adopter des stratégies clés des statuts des  femmes. Aux États membres de prendre des mesures sociales et politiques appropriées pour lutter contre la pauvreté des femmes africaines », ont- ils  déclaré. « Contribuer à la réforme de l’architecture et des processus financiers pour qu’ils tiennent en compte des questions d’égalité entre les hommes et femmes. Investir dans les institutions et organisation féminines de défense des droits de la femme. Renforcer et ouvrir des espaces pour les femmes et filles vivant dans la pauvreté afin de permettre aux femmes de s’organiser et de demander des comptes aux institutions de l’État par le biais des canaux et des plateformes établies. Faciliter la participation des organisations des femmes aux niveaux local et national aux discussions et à la prise de décision sur les politiques, le processus et le financement de l’égalité entre les femmes et les hommes », ont- ils ajouté.

Ces assises organisées du 8 au 15 novembre à Addis-Abeba avaient pour objectif de dégager un consensus sur les stratégies et les actions à mener pour que les femmes et les filles africaines ne soient pas « laissées pour compte » par les politiques, les processus et les institutions de développement visant à éradiquer la pauvreté, à renforcer leur système financier et  institutions du développement.

« La pauvreté des femmes peut être comprise comme un processus de privatisation, d’épuisement façonné par des inégalités structurelles dans le ménage dans le marché d’emplois  et les institutions de l’État en exacerbant  par l’expérience des femmes d’une discrimination aggravée », ont-ils souligné.

Les ministres ont adopté la position commune africaine telle que préparée  par les experts des États membres et examiné comment le financement public et les institutions peuvent perpétuer les stéréotypes en défaveur des femmes, en mettant  en place un  programme pour rectifier le tir.

Ils  se sont entendus  également sur la modalité de CSW 68, y compris l’accord sur la façon dont l’Afrique sera organisée pour parler d’une seule voix à la soixante-deuxième session de la Commission des Nations-Unies sur la condition de la femme (CSW68), prévue du 11 au 23 mars 2024 à New-York.

Cette rencontre rentre dans le cadre d’une réunion consultative hybride virtuelle ou en présentielle, en prévision de la soixante-deuxième session de la Commission des Nations-Unies sur la condition de la femme (CSW68). Cette réunion a été animée sous le thème prioritaire : «Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles, en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective genre». ACP/

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