Des femmes de Kinshasa encouragées à s’auto-prendre en charge pour éviter l’oisiveté

Kinshasa, 19 nov. 24(ACP)-  Des femmes et des jeunes filles de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), ont été encouragées à s’auto-prendre en charge pour éviter l’oisiveté, lors du lancement des activités des guidismes pour l’exercice 2024-2025.  « Ces activités consistent tout d’abord au recrutement des filles à l’âge de la maturité, ensuite à l’identification des filles mères, des orphelines, des veuves et bien d’autres femmes divorcées en difficultés (…), car la mission de l’association des guides de la République démocratique du Congo (AGC) consiste à ôter de ces cibles l’oisiveté, le découragement et le recours aux antivaleurs afin de s’auto-prendre en charge et  parvenir à satisfaire leurs besoins », a déclaré Elise Anakete  Mpoyo, secrétaire permanente au commissariat général de l’AGC.

«Cette double mission est accomplie au moyen de la sensibilisation, de la prière quotidienne suivie de l’organisation de diverses activités, notamment, la formation aux métiers et technologies appropriées générateurs de revenus nécessaires à l’auto-prise en charge », a-t-elle ajouté. Mme Anakete a rappelé à l’assistance que la journée internationale de la jeune fille célébrée dans le monde, a été une opportunité pour les femmes leaders d’ aider les filles, notamment dans la promotion, protection et la défense de leurs droits et devoirs,  Mme  Elie  Anakete  a fait savoir que cette journée vise à redonner à la jeune fille sa place et à renforcer en elle l’esprit de se sentir égale au garçon, à bannir la discrimination et à mettre fin au stéréotype limitant la fille aux travaux domestiques et champêtres .

« Vision des jeunes filles pour l’avenir » a été le thème de cette journée pour l’année 2024 dans le but d’inciter les filles à viser grand, à chercher un avenir radieux et à tenir à la réalisation des rêves », a-t-elle indiqué. Par ailleurs, Mme Betty Mombo Nzau, commissaire générale à l’AGC a, pour sa part, a clôturé l’exercice 2024 en animant le week-end dans la commune de Maluku dans l’Est de Kinshasa, une session de formation axée sur le thème : «  Obligation de cultiver et de consommer des produits végétaux ». Ceci en vertu des richesses de ces produits en minéraux, vitamines et protéines susceptibles de garder l’organisme humain en forme et de réduire le taux de mortalité. « La viande ne s’harmonise pas avec une fine perception des choses, car la viande n’a jamais été un aliment très sain même si, on la consomme de manière ponctuelle, comme c’était le cas avant l’ère industriel », a-t-elle renchéri. Les inconvénients de la viande aujourd’hui résident dans l’élevage intensif et la consommation accrue dans les zones industrielles dans le monde, a-t-elle conclu. ACP/

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