Kinshasa, 19 nov. 2024 (ACP).- 20 femmes membres des organisations, coalitions et réseaux de défenseures des droits de l’homme de l’Ituri dans le Nord-est de la République démocratique du Congo(RDC), sont en atelier des trois jours, soit du lundi 18 au 20 novembre 2024, pour renforcer leurs connaissances sur les questions de justice transitionnelle, a-t-on appris lundi, des organisateurs. « Cet atelier de formation de trois jours est organisé pour accroître l’influence des femmes défenseures des droits humains et leur fournir les compétences en plaidoyer nécessaires pour participer activement aux débats nationaux et internationaux sur la justice transitionnelle en RDC », a déclaré Léon Mbembe, facilitateur de cet atelier.
Selon M. Mbembe, cette session va consister, notamment à renforcer leur participation et inclusion dans les processus de justice transitionnelle, en valorisant leurs rôles dans la reconstruction de communautés affectées par les conflits. « En effet, ce cadre de formation va offrir aux participantes des compétences et des outils pour leur permettre de jouer un rôle plus actif et les informer dans les mécanismes de justice transitionnelle », a-t-il mentionné. « L’objectif général de cet atelier est de renforcer les connaissances holistiques sur la justice transitionnelle des femmes défenseures des droits humains, en vue de leur participation effective et inclusion dans les mécanismes de justice transitionnelle et en valorisant leurs rôles dans la reconstruction de communautés affectées par les conflits », a souligné le facilitateur de cet atelier.
M. Mbembe a fait savoir qu’il est question, pendant ces trois jours, de renforcer les connaissances théoriques et pratiques des femmes défenseures des droits humains sur la justice transitionnelle et ses mécanismes et de fournir des outils et des méthodologies pour accroître leur influence dans la consolidation de la paix et la défense des droits humains dans le contexte de justice transitionnelle. « Les participantes vont suivre les présentations des concepts clés de la justice transitionnelle et ses mécanismes. Ces exposés serviront de fondement aux discussions et activités pratiques. Aussi, les études de cas et analyses pratiques : utilisation d’exemples concrets de mécanismes de justice transitionnelle ayant inclus les femmes dans divers pays », a-t-il souligné, avant de préciser que ces études de cas permettront aux participantes de s’inspirer de bonnes pratiques pour mieux comprendre leur possible implication dans le contexte de la RDC. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes défenseures des droits humains pour une justice transitionnelle effective en RDC (Sauti ya mwanamke) » financé par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. ACP/