Johannesburg, 26 mars 2025, (ACP).- La représentativité des femmes dans la prise des décisions politiques et économiques en matière des dettes publiques a été recommandée mercredi, à Johannesburg, en Afrique du Sud, lors du lancement de la 5ème édition de »l’initiative média » du »Manifeste de Moputo ».
« Nos pays se sont engagés pour adopter une approche féministe de la dette publique, l’égalité des genres et la justice sociale. (…) Voilà pourquoi il faut augmenter la représentation des femmes dans la prise de décisions politiques et économiques concernant la dette et le développement », a déclaré Vanessa Jaravaza, chargée de l’administration et logistique à Afrodad. Et d’ajouter : « C’est une campagne destinée à abolir les lois et pratiques culturelles qui favorisent les inégalités de genre, mais assurer un engagement mondial et un agenda transformateur ».
Dans son exposé, Mme Jaravaza a par ailleurs relevé les défis du contexte africain qui constituent un frein à la participation de la femme dans le développement économique et fiscal dans les pays africains. « Dans ce contexte, les défis majeurs sont notamment la réduction, dans les allocations budgétaires, des crédits de l’éducation, la santé et les investissements publics, (…), et l’absence de budgets sensibles au genre et de données sur les contributions économiques des femmes dans le paiement d’impôts », a-t-elle renchéri.
La 5e édition d’Afromedi a réuni, en Afrique du Sud, des journalistes économiques de 31 pays africains, dont deux des médias publics de la République démocratique du Congo. « Le manifeste de Moputo » met un accent sur l’avenir de l’Afrique à travers une perspective féministe sur la dette publique et le développement.
Il a été adopté, lors de la 4ièmeconférence africaine sur la dette et le développement (AfCoDD), en août 2024 dans la capitale mozambicaine.ACP/