Égalité des chances : la liberté dans la recherche recommandée aux étudiantes à Kisangani

Kisangani, 10 mars 2025 (ACP).- La liberté dans la réalisation des travaux académiques a été recommandée aux étudiantes de l’Université de Kisangani (Unikis), chef-lieu de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, pour garantir l’égalité des chances, dans un entretien lundi, en marge de la journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.

« Ce que je peux recommander aux étudiantes, c’est de se sentir libre dans la réalisation de leurs différents travaux évaluatifs. Elles ne peuvent  toujours pas se placer derrière leurs camarades hommes pour chercher à résoudre un quelconque travail évaluatif de l’auditoire. Le faire équivaut à ignorer le droit à l’égalité des chances dans la formation universitaire », a déclaré Me. Gisèle Dalu, enseignante à la faculté de droit de l’Unikis. « Ici à la faculté, les étudiantes sont préparées à la connaissance de leurs droits via les différentes matières dispensées. Cependant, il est constaté que très peu parmi elles arrivent à exercer ces droits dans leur vie quotidienne. Par exemple, sur les six (6) promotions que compte notre faculté, une (1) seule étudiante en est cheffe. Ce qui témoigne de l’ignorance de droit à l »égalité de chance par la femme elle-même », a-t-elle ajouté.

En cette année 2025, la république démocratique du Congo célèbre le 48èm anniversaire de la journée internationale des droits de la femme sous le thème :  » La congolaise au centre de toutes les ambitions ». Légalisée en 1977 par l’Organisation des Nations unies (ONU), cette journée vise essentiellement à rendre hommage aux réalisations des femmes et défendre l’égalité des sexes.

ACP/

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