« Investir dans l’éducation pour la civilisation africaine », objet d’un échange à Kinshasa

Kinshasa, 1er août 2024 (ACP).-  L’investissement dans l’éducation pour la civilisation africaine a été au centre d’un échange mercredi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), lors de la clôture de la célébration de la Journée internationale de la femme africaine. « Investir dans la femme africaine, c’est investir dans l’éducation, car l’éducation vient de la famille et la civilisation vient de nos ancêtres. Celles-ci sont fondées sur des valeurs propres et une femme africaine, c’est une dame qui a du respect en soi, de ses parents et de la société elle-même »,  a déclaré dans son allocution, Léonie Kandolo Omoyi, ministre du Genre, de la famille et de l’enfant.

« Pour construire notre pays, il faut que ça soit sur le vrai monde, car le vrai monde c’est ces femmes qui travaillent jour et nuit pour nourrir la communauté et elles travaillent pour la croissance économique du pays, sont celles qui vont aux champs pour donner de la valeur propre à ces femmes », a-t-elle ajouté. La ministre Léonie Kandolo a indiqué que les femmes vont se fixer des objectifs politiques ou économiques, quels que soient les objectifs.

« Vous pouvez avoir des ambitions et vous êtes le seul à atteindre uniquement ces objectifs grâce à votre éducation et instructions qui vient après, car la science sans éducation est une perte de l’âme », a-t-elle renchéri, tout en encourageant les femmes étudiantes d’être capables de se prendre en charge par l’entrepreneuriat pour leur autonomisation économique.

De son côté, la Pr. Gertrude Ekombe Ekofo, directrice générale de l’Institut supérieur pédagogique de la Gombe (ISP/Gombe) a émis le vœu de voir la Journée internationale de la femme africaine être marquée par la réflexion et l’évaluation des efforts des femmes africaines dans les divers domaines. « Je souhaite que ce moment de la célébration de la Journée de femmes africaines soit un moment de profondes réflexions de la situation de la femme  africaine », a-t-elle indiqué.

Pour sa part, la professeure Espérance Bayedila, représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire a salué l’initiative des organisateurs de cette journée et le thème choisi pour célébrer cette année. « « Accélérer le rythme », parce que justement, ceux qui ont pensé à ce thème ont crû que le rythme de vie était très lent. Le rythme est très lent pour le développement en Afrique, malgré les efforts qui sont fournis par-ci par-là, le rythme de vie est encore très lent », a-t-elle dit, avant de donner six axes majeurs comme piliers à exploiter par les femmes pour y arriver. Il s’agit, entre autres de l’éducation de qualité qui va ouvrir des portes, des technologies et de l’innovation, de la santé, des droits et de la justice ainsi du leadership. Cette activité, organisée par « Zawadi structure » sous le thème : « Investir dans la femme pour accélérer le rythme de la vie dans la société » a connu la participation de plusieurs personnalités et partenaires d’appui du secteur du genre en RDC, notamment l’Onu-Femme, le Pnud ainsi que des communautés estudiantines de Kinshasa. ACP/

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