Kinshasa, 10 juin 2024 (ACP).- Les femmes désœuvrées ont été invitées à exercer les activités agricoles pour sortir de la pauvreté, s’auto-suffire et pouvoir contribuer au développement du pays, dans un entretien lundi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, avec la coordonnatrice d’une ONG.
« La femme ne peut pas passer son temps à quémander tout au long de la journée. L’agriculture fait vivre de nombreuses familles à Kinshasa. C’est pourquoi j’invite celles qui n’ont rien à faire, à exercer des activités agricoles, un métier pour sortir de la dépendance et de la pauvreté », a déclaré Vinciane Bonga, coordonnatrice de l’ONG » Nouvelle vie « .
Et d’ajouter : « beaucoup de pays qui offrent des possibilités de cultures très variées avec de grandes superficies des terres arables, les exploitent, en vue de booster le développement et de résorber le chômage ».
Pour Mme Bonga, l’agriculture peut donc contribuer au développement durable d’un pays, notamment par sa professionnalisation (connaissance des différentes variétés) de chaque produit agricole.
« L’agriculture urbaine vendent 90% de leur production sur les marchés et dans les supermarchés urbains. Elle contribue ainsi à nourrir une population urbaine de plus en plus importante et permet de réduire la malnutrition dans un pays», a-t-elle souligné, indiquant : « l’agriculture regorge de promesses pour la croissance du pays et en matière de création d’emplois, soit 65% à 70% de la main-d’œuvre locale ».
La sécurité alimentaire, a-t-elle renchéri, est l’un des moyens les plus efficaces pour générer une croissance inclusive et réduire la pauvreté.
Créée en mai 2022, cette structure milite pour l’autonomisation de la femme ainsi que les violences basées sur le genre. ACP/