Kinshasa : sept professionnels des médias primés pour leurs productions journalistiques sur les VBG

Kinshasa, 10 décembre 2023 (ACP).- Sept (7) professionnels des médias dont six femmes ont été primés dans la soirée de vendredi pour leurs productions journalistiques sur les violences basées sur le genre (VBG) en République démocratique du Congo, a-t-on appris samedi des organisateurs.

« Le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) a, à travers le prix ‘’Henriette Eke’’, primé les meilleures productions journalistiques de sept journalistes, axées sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) en RDC », a déclaré Suzanne Mandong,  représentante ai de cette organisation onusienne.

« Le prix ‘’Henriette Eke’’ est pour l’UNFPA une manière de renforcer les capacités des journalistes et de créer une émulation de la corporation afin d’aboutir à un meilleur traitement de questions de populations et de développement dans les médias », a-t-elle ajouté.

Suzanne Mandong a fait savoir que ces meilleures productions retenues vont contribuer à renforcer la sensibilisation et le plaidoyer pour l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, notamment les femmes et les filles.

« Je tiens à remercier particulièrement les professionnels des médias de la RDC pour leur mobilisation et leur participation massive à cette compétition qui, pour nous, est un moyen pour cultiver l’intérêt aux questions de populations, en général et à celles ayant trait au mandat de l’UNFPA, en particulier« , a-t-elle renchérit.

Des journalistes primés

Destiné aux médias, le prix ‘’Henriette Eke’’ qui est à sa deuxième édition en 2023 a primé 7 journalistes dont une de la presse-écrite, deux de la presse en ligne, deux  de la radio et deux de la télévision. 

Ces lauréats sont venus de Kinshasa, de Lualaba, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Pour la catégorie Presse-écrite, le premier prix et le super prix du concours étaient décernés à Mathy Musau, journaliste à l’Agence congolaise de presse (ACP) et au forum des AS.

Le premier prix dans la catégorie presse en ligne revient à la journaliste et directrice générale du site d’information ‘’femmedafriquemagazine.net’’, Christelle Mpongo. Tandis que le deuxième prix a été décerné au journaliste Jessy Nzengu, l’unique homme,pour le compte du site d’information ‘’lualabamaprovince.com’’.

S’agissant de la catégorie radio, le premier et le deuxième prix ont été donnés respectivement aux journalistes Rose Mathe Riziki de ‘’Elle FM’’ du Nord-Kivu et Alice W’Iragi de ‘’Mama radio’’ du Sud-Kivu.

Enfin, le premier prix de la télévision est revenu à la journaliste Liliane Safi d’’’Emmanuel télévision’’ du Nord-Kivu et Mme Alice Kajabika du Sud-Kivu qui a obtenu le deuxième prix.

Pour la lauréate Christelle Mpongo, son article a raconté le calvaire vécu par deux survivantes de violences basée sur le genre (VBG) à Kinshasa.  » J’ai voulu démontré comment est-ce que les femmes vivent les violences au quotidien sans pour autant dénoncer ce qu’elles vivent au quotidien « , a-t-elle témoigné.

Grâce au prix gagné, elle a réaffirmé son engagement dans la lutte contre les VBG et de continuer à dénoncer ses effets néfastes dans la vie de beaucoup de femmes qui, malheureusement, ne connaissent pas la voie de sortie. 

De son côté Mme Mathy Musau, son article a décrit les différents types de violences domestiques souvent ignorés par plusieurs personnes.

 » Je remercie vivement l’UNFPA pour cette initiative qui nous pousse, nous journalistes, à faire des papiers de fond sur les formes de violence qui existent dans notre pays « , a-t-elle dit.

Notons que la cérémonie de remise de ces prix a ouvert la voie à l’édition de 2024 qui aura pour thème : « éliminer les besoins non satisfaits en planification familiale, l’un des résultats transformateurs du Fonds des Nations Unies pour la Population pour l’atteinte des objectifs du développement durable(ODD) en 2030 ».

Rappelons que le prix ‘’Henriette Eke’’porte le nom de l’ex conseillère sage-femme du bureau de l’UNFPA en RDC, décédée en novembre 2020. C’est une reconnaissance du travail abattu par la défunte en raison de sa contribution exemplaire à la lutte pour l’amélioration de la santé maternelle dans le pays.

ACP/KHM

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