Kinshasa, 19 nov. 2024 (ACP)- La dislocation des foyers ou le divorce des parents a été présenté comme l’une des causes majeures de la descente de nombreux enfants dans la rue, lors d’une journée de réflexion organisée, lundi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). «Les enfants sont dans la rue pour plusieurs raisons .Il s’agit, notamment de divorce des parents, de leur irresponsabilité et de la pauvreté. La dislocation des foyers ou le divorce des parents est parmi les causes majeures», a déclaré Eugénie Musasu coordonnatrice de l’ONG «femme forte ». Mme Musasu a, par la même occasion, énumérée d’autres facteurs qui font qu’à Kinshasa, qu’il y ait de plus en plus plusieurs enfants dans la rue, il y a, notamment la stigmatisation, les violences tant psychologique que physique dont sont victimes les enfants et les faux témoignages de certains pasteurs des églises de réveil les accusant de la sorcellerie. Pour ce faire, elle a cependant invité le gouvernement à mettre en place un programme de réintégration des enfants en rupture familiale. L’objectif de cette journée est de trouver des solutions durables qui garantissent non seulement leur survie, mais aussi et surtout leur développement et intégration réussie dans la société.
Situation actuelle et chiffres alarmants
Selon les estimations de l’Unicef, environ 150 millions d’enfants sont en rupture familiale à travers le monde. Un chiffre qui révèle l’ampleur et la complexité de ce problème global. « Ces enfants, âgés de trois à dix-huit ans, se retrouvent dans la rue pour diverses raisons évoquées ci-haut .Il sont exposés à des multiples dangers, notamment la malnutrition, l’exploitation et l’absence d’accès à l’éducation et aux soins de santé », a-t-on lu. Cette journée a permis à ses organisateurs de porter haut la voix de ces enfants invisibles. Elle souligne également l’importance fondamentale de reconnaître et de protéger les droits fondamentaux de tous les enfants, en particulier ceux qui sont contraints de survivre dans des conditions précaires et souvent dangereuses. ACP/