L’ASBL « UWEMA » plaide pour la prise en compte des revendications de petits commerçants

Kinshasa, 29 septembre 2021 (ACP).- Mme Chantal Faïda Mulenga Byuma, coordonnatrice de l’ASBL dénommée « UWEMA », une structure spécialisée dans l’œuvre de bienfaisance à l’égard des femmes et enfants, a appelé, mardi, le gouvernement de la République à recourir aux textes en vigueur pour mettre fin aux conflits persistant entre les opérateurs économiques locaux évoluant dans le petit commerce et les grossistes étrangers.

Elle a fait ce plaidoyer au cours d’un entretien avec l’ACP en rapport avec un malentendu entretenu suite à la grève observée dans certains lieux de négoces sur l’appel des responsables du Syndicat national des vendeurs du Congo (SNVC) pour réclamer l’application de l’article 35 de la Constitution qui donne aux seuls Congolais le pouvoir d’exercer le commerce de détail.

Mme Chanta Faida estime que si les étrangers veulent développer leurs affaires en République démocratique du Congo, ils sont tenus à se conformer à la loi, ajoutant que les textes en vigueurs sont clairs car il y a certains secteurs d’activités où seuls les locaux ou nationaux peuvent exercer.

Cette actrice sociale a, en outre, déploré le non-respect des lois de la République par plus d’un opérateur économique, ce qui constitue, selon elle, une grave violation des droits humains et des droits socio-économiques de la population.

Eu égard à ce qui précède, la coordonnatrice nationale de « UWEMA » a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures idoines et adaptées afin de rétablir cette catégorie d’opérateurs économiques exerçant le commerce de détails dans leurs droits.

« Dans tous les pays du monde, il y a toujours une législation en matière des affaires et l’Etat congolais est tenu de prendre des mesures qui s’imposent pour protéger les petits commerçants, sinon, ceux-ci subiront toujours des coups et seront à la merci de gros intérêts étrangers ».

ACP/ODM/LYS/SGB

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