Kinshasa, 12 novembre 2024 (ACP).- Le partage d’expériences a fait l’objet des échanges à Kinshasa, en Ré-publique démocratique du Congo, dans un atelier de mentorat et de création d’un Réseau de soutien pour les femmes impliquées dans les institutions publiques, dans le cadre du projet «Mise en place d’un cadre de dialogue multiacteurs».
«Cet atelier est celui du mentorat, qui sera un moment de partages d’expériences avec plu-sieurs panelistes dans le cadre de la fin du projet : «Mise en place d’un cadre de dialogue multi-acteurs en faveur des femmes, des organisa-tions de la société civile (OSC) et des ministères sectoriels pour pro-mouvoir la participation effective des femmes aux institutions pu-bliques et la promotion de l’égalité de sexe et de la non-discrimina-tion», a déclaré Rose Mutshanga, cheffe du projet.
Et d’ajouter «Ce projet qui a commencé en 2021 et qui finit aujourd’hui, est un pro-gramme pour le cycle électoral passé. Et cette année, il consiste à l’évaluation de cycle électoral passé pour nous projeter dans le cycle électoral prochain».
Selon Anny Modi, activiste des droits des femmes et coordonnatrice de l’ONG «Afia-Mama», le message clé est que les femmes et les jeunes doivent construire leurs rêves pour atteindre leurs objectifs. Ils doivent se donner les moyens de leurs po-litiques par la recherche de l’in-formation qui est très importante.
Elle a fait savoir que les relations de mentorat est important. Il permet de se choisir un mentor qui repré-sente ou qui incarne les objectifs que l’on poursuit dans la vie et le plus nécessaire c’est de construire une relation de confiance entre le mentoré et le mentor.
«Le plus important c’est qu’il y’ait une com-munication transparente et claire. Parce que c’est sur base d’une bonne communication qu’on peut se com-prendre mutuellement, s’accompa-gner et s’aider dans une relation de mentorat .Et les femmes doivent apprendre à travailler en synergie, avoir une solidarité envers les unes et les autres parce qu’ensemble on est fort, on a tous quelque chose à donner et à apprendre en retour», a expliqué Anny Modi.
De son côté, José Kumutima, directrice des pro-grammes de « Freidrich Ebert Stif-fing» a invité les jeunes à croire à leurs objectifs. Et d’ajouter «Ce qu’il faut retenir, est que mon par-cours était vraiment accompagné des tribulations. J’ai commencé les petites affaires grâce à ma détermi-nation et j’ai atteint le sommet. Pour les jeunes qui aspirent à la politique, ils doivent croire à leurs objectifs, s’y mettre et travailler pour avoir ce qu’ils souhaitent».
L’engagement à la protection de l’environnement
M. Jean-Fall Malilo, direc-teur-pays de DIAKONA a re-commandé aux participants de s’engager pour la protection de l’environnement. «Nous devons nous engager à la protection de l’environnement parce que c’est tout ce qui nous entoure avec nos activités. L’homme est à la base de sa destruction. Cette destruc-tion engendre des risques où nous sommes victimes aujourd’hui avec le réchauffement climatique et les dégradations des routes et dont pour la plupart, les victimes sont les femmes et les enfants», a-t-il dit.
Avant de rencherir «Étant Femme, vous devez avoir une vision de sensibilisation contre ces pratiques destructrices et vouslancez à une lutte collective pour la protection de l›environnement en nous impliquant à notre mesure du possible pour pallier à ce défis».
Il a souligné : «au sujet de la sensibilité aux conflits, on se retrouve aujourd’hui, dans un monde politique où tout est permis, nous devons agir mais pour ne pas nuire. Sachant que tout acte que vous posez partout où vous êtes joue à votre dignité». ACP/