Kinshasa, 10 avril 2024 (ACP).– L’éducation sur le changement de mentalité a été au centre d’un atelier organisé mercredi à Kinshasa en République démocratique du Congo, par une organisation des femmes des médias.
« L’éducation sur le changement des mentalités est un défi pour le développement de l’homme. Le cœur est la source de tout, il est comme un champ qui apparaît dans la vie tel qu’il est semé », a déclaré Mme Lee mi Kyung, responsable en charge de l’éducation à l’ONG international « IYF RDC ».
« C’est alors le vrai changement de mentalité que les gens racontent et enseignent, peuvent apporter un bon travail dans le cœur des gens. La mentalité repose sur quelques éléments importants à savoir : le fruit de la pensée, la capacité d’écoute d’un chacun, les différentes formes de connaissances acquises de la personne », a-t-elle ajouté.
Mme Lee mi Kyung a, en outre, comparé le cœur d’une personne comme le fonctionnement d’un véhicule qui, sans la présence du frein cause d’énormes dégâts, car les hommes ne savent pas comment est formé leur cœur et comment il évolue. Par rapport à cet aspect du changement de mentalité le cœur des gens doit manifester la maîtrise de soi.
« Notre cœur est un moteur qui a de désir et celui-ci demande un frein c’est-à-dire la maîtrise soi. La maîtrise de soi est un élément qui empêche de nombreux dégâts dans la vie quotidienne et de tout un chacun. Si nos désirs sont bien contrôlés cela joue automatiquement à notre mentalité », a souligné Mme Lee.

Les participants
Elle a indiqué que la maîtrise de soi est un levier puissante que le désir, car : « Il est nécessaire que nous ayons une aptitude de la maîtrise de soi qui est bien plus puissante que le désir, ainsi toutes les fois que cela est nécessaire, nous devons appuyer sur le frein qui est la maîtrise de soi ».
Pour sa part, M. Che Romanus ngwo, secrétaire en charge de l’éducation de l’IYF, cet atelier relève d’une grande importance à cette heure où il y a trop de délinquance et d’abus qui nécessite non seulement les arrêts judiciaires mais aussi une dose de conscientisation sur comment apporter le changement de mentalité et cela implique des notions psychologiques et mentales sur la population congolaise.
Mme Rose Masala Ndarabu, directrice exécutive au sein de l’Union congolaise des femmes des medias (UCOFEM) a, de son côté, attiré l’attention de tous les journalistes présents en leur demandant d’être aptes et souples de relayer ces informations sur le changement de mentalité à la population congolaise dans leurs différents organes de presse en vue d’une contribution concrète.
Elle a, par ailleurs, invité l’assistance à s’approprier de la matière aux représentants de l’International Youth Fellowship (IYF).
Il sied de rappeler que « International Youth fellowship (IYF) », est une structure de l’éducation créée en 2001 et à Kinshasa en 2005 sous la coordination de Mme Lee Mi Kyung de la Corée du sud.
ACP/KHM/KKP