L’investissement dans l’éducation et l’entrepreneuriat recommandé pour libérer les potentiels des jeunes africains

Kinshasa, 12 décembre 2024 (ACP).- L’investissement dans l’éducation, l’entrepreneuriat et l’innovation a été recommandé jeudi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) pour libérer tous les potentiels des jeunes d’Afrique, lors du lancement du Forum international de la jeunesse africaine sur le développement dudit continent (FIJADA).

« Investir dans l’éducation, l’entrepreneuriat, et l’innovation permettra de libérer tous les potentiels des jeunes africains et contribuer à bâtir un avenir meilleur pour le continent » a déclaré M. Hidetoshi Ogawa, ambassadeur du Japon en RDC. «Les technologies numériques ont un réel impact et sont un transformateur de vie des jeunes africains en leur offrant de nouvelles opportunités et façonnant leur avenir. Les principales influences étant principalement l’accès à l’éducation et à l’information, la création d’emplois et entrepreneuriat, l’inclusion financière, la participation citoyenne », a-t-il ajouté.

L’ambassadeur Japonais, a fait savoir que  son pays a un cadre précis de coopération en RDC, qui est principalement basée sur l’assistance humanitaire, la consolidation de la paix et la sécurité, les infrastructures de transport et d’énergie, la santé et l’assainissement, la conservation de l’environnement, l’agriculture et la formation professionnelle. M. Ogawa a précisé que le bon côté de l’Afrique, notamment celui de la RDC, est que le potentiel de développement est encore énorme aussi bien grâce à sa démographie que des différents domaines auxquels l’on peut intervenir.

« Les jeunes africains ont une relation naturelle pour les technologies numériques qu’ils utilisent dans le quotidien pour communiquer, s’informer et se divertir » a-t-il dit. «En adoptant les technologies numériques dans la politique de coopération, surtout dans les pays africains donc en voie de développement, cela permet d’optimiser les résultats en matière de développement vers un développement durable, a-t-il martelé avant de souligner que les domaines d’intervention pouvant bénéficier de la technologie numérique sont notamment l’agriculture intelligente, la télé Médine, la ville intelligente, les bancaires mobiles, le e-gouvernement », a-t-il renchéri.

Selon l’ambassadeur, le potentiel de développement de la numérisation étant énorme, on peut s’attendre à la création d’un cercle vertueux qui améliore l’efficacité sociale, la création des emplois qui attirent de nouveaux investissements nationaux et étrangers. « Dans ce domaine, les entreprises privées internationales disposent d’une grande quantité de connaissances et de technologies, il est important d’utiliser la vitalité et la synergie du secteur privé, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou les jeunes pousses », a-t-il expliqué. « J’espère que le pouvoir des jeunes du Congo et d’autres pays africains rassemblés ici sera utilisé pour réaliser le développement futur ce grand continent » a-t-il conclu. ACP/

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