Lusambo, 26 février 2024 (ACP).- Le mariage précoce a été considéré lundi comme un facteur préjudiciable à la santé et au développement des mineures, lors d’une réunion organisée à Lusambo, chef-lieu de la province du Sankuru, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC).
« Le mariage précoce considéré comme un facteur préjudiciable à la santé et au développement de l’enfant. La plupart des filles mineures mariées précocement courent les risques des mortalités maternelles et infantiles », a déclaré Louis Manga, maire de la ville de Lusambo.
« J’exhorte les veuves à encourager leurs filles à poursuivre leurs études jusqu’à décrocher les diplômes universitaires en vue de promouvoir le développement tout en luttant contre le mariage précoce », a-t-il ajouté.
Louis Manga a, par la même occasion, demandé aux veuves à travailler en autonomie financière et parvenir à prendre en charge leurs enfants, avant de demander aux veuves qui n’ont pas d’emploi à exercer des petits commerces et à adhérer aux structures des femmes leader, afin de bénéficier des formations professionnelles gratuites qui leurs permettront de devenir entrepreneures.
Les participants ont, à leur tour invité toutes les structures œuvrant dans protection des enfants, de poser des actions concrètes dans le but d’épargner ces derniers des travaux durs dont ils sont victimes dans leurs familles respectives.
Le maire de Lusambo a, par ailleurs, appelé les tenants du pouvoir tant politiques, civile, que religieux de soutenir toutes les fondations des veuves qui militent pour éradiquer la pauvreté, avant de souligner que la lutte contre la marginalisation des veuves et des orphelins doit être un cheval de bataille de toute société qui veut la démocratie.
Il sied de rappeler que dans l’affaire mariage précoce, un pasteur de l’église primitive connu sous le nom ‘’Kas Kasambakana’’, a été récemment arrêté et auditionné au parquet général près la cour de la Gombe pour avoir réalisé plusieurs mariages avec des mineures. ACP/