Kinshasa, 06 février 2024 (ACP).- La Commission nationale de droits de l’homme (CNDH) de la République démocratique du Congo a assuré, lundi, dans la capitale Kinshasa, son accompagnement aux actions de plaidoyer menées par le consortium des organisations de défense des droits de la femme et de la jeune fille.
« Nous avons assuré notre accompagnement (…) suite à l’affaire du mariage contracté par le Pasteur Pierre Kasambakana et la petite fillette Meda, au cours d’une audience accordée aux femmes activistes, membres du consortium », a déclaré Paul Nsapu Mukulu, président de la CNDH. Il est également à noter que cette démarche a été soutenue, depuis l’action de la marche de protestation organisée le 25 janvier 2024 par la vice-présidente de la CNDH, membre du consortium international des ODDF par le biais de l’alliance internationale des femmes avocates (AIFA).
Pour Mme Caroline Pindi, présidente de l’ONG » Milles et un Espoir », les actions de plaidoyer lancées, depuis le début du mois de février par le consortium visent à soutenir les procédures entreprises par la justice à propos de l’affaire « Meda ».
De son côté, Grâce Israella Kangundu, membre du consortium, a précisé que la délégation est venue solliciter officiellement le soutien et l’accompagnement de la CNDH pour les prochaines étapes judiciaires concernant cette affaire. » Il est primordial de rassembler nos forces que les responsables répondent de leurs actes devant la justice et pour que la jeune fille « Meda » puisse reprendre le chemin de l’école « , a-t-elle souligné.
Par ailleurs, Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la CNDH, a fait savoir que la justice doit faire son travail en toute équité et que les accusés répondent de leurs actes devant les cours et tribunaux.
Rappelons que le Consortium international des ODDF » Brisons le silence » confirme de poursuivre ses actions de plaidoyer pouvant remettre la jeune fille mineure sans soutien et accompagnement dans ses droits.
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