Kinshasa 26 mars 2023 (ACP).- Un Mouvement international pour la femme dynamique d’Afrique (MIFDA) a organisé samedi au stade des Martyrs en République Démocratique du Congo, une rencontre dénommée « Masolo ya ba maman » en vue de les aider à sortir de la pauvreté.
« La Banque mondiale a donné 300.000.000 millions aux femmes entrepreneures, maraîchères, rurales, et société civile pour les aider à sortir de la pauvreté et de devenir autonome », a révélé Mme Dorothée Madiya, présidente du MIFDA.
Elle a fait savoir que cet argent a pour but d’accompagner ces dernières à devenir des responsables, autonomes et épanouies dans la société.
Pour Mme Carine Buadi, femme tenancière des chambres froides et première conseillère à la MIFDA, la femme doit savoir gérer où exercer son intelligence dans ce qu’elle aura pour créer son entreprise afin de lutter contre la pauvreté.
« Chaque femme commerçante doit avoir sa carte de commerce et adhérer chacune à sa structure respective, participer à des ateliers et formations et se regrouper dans un groupe de cinquante personnes c’est-à-dire regroupement inter économique suivant les projets de chacune. La formation a déjà commencé et va se poursuivre jusqu’à l’étape de la possession de l’argent qui sera non remboursable pour renforcer chacune ses activités », a– t- elle souligné.
Pour l’automatisation de la femme
Par ailleurs Mme Jeanine Masoka, directrice générale de la société ‘’Smart technologie’’, a fait savoir que son organisation lutte pour l’autonomisation de la femme et son développement dans la société.
« La femme a un devoir de travailler pour lutter contre la pauvreté et se faire digne dans la société, car elle possède toutes les potentialités que possèdent les hommes », a-t-elle révélé.
Elle a fait savoir que cette entreprise milite pour promouvoir et rendre la femme autonome par la transformation des produits de première nécessité entre autres, de désinfectants pour des maisons, entreprises, bureaux, hôpitaux, la vente des produits agricoles pour la dynamisme de la femme, la coupe et couture, l’élevage et achat agroalimentaire.
En effet, Mme Jeanine a recommandé aux femmes de travailler et de créer une activité génératrice des revenus (AGR) pour être indépendantes.
« Car la femme d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier, son rôle était lié au ménage. Mais avec l’évolution du monde, la femme a reconnu ses droits dans la société, raison pour laquelle nous avons des femmes ministres, ingénieures et pilotes », a-t-elle dit.
Le thème national de la journée internationale des droits de la femme édition 2023 doit l’aider à être émancipée en vue de favoriser son développement partout dans le monde. ACP/KHM/May