Mbujimayi : nécessité de lutter contre les violences sexuelles en milieux de jeunes

Mbujimayi, 05 décembre 2024 (ACP). – La nécessité de lutter contre les violences sexuelles et avortements clandestins en milieu de jeunes dans la ville de Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, au centre de la République démocratique du Congo, a été soulignée jeudi, en vue de stopper ces actes en recrudescence, a appris l’ACP d’un entretien.

      « Nous avons beaucoup de problèmes que nous avons rencontrés dans les milieux des jeunes, premièrement c’est le problème lié à la santé sexuelle et reproductive. La jeunesse est porteuse des erreurs, il y a un problème de VIH/SIDA qui a augmenté, il y a un problème d’infections sexuellement transmissibles qui ont augmenté, il y a aussi un problème des avortements provoqués par rapport aux jeunes et avortements clandestins. Il y a aussi un problème de grossesse non désirée par rapport aux milieux dans lesquels nous vivons, que nous considérons vulnérables« , a déclaré Roger Mvangu Mukendi, président du conseil communal de la jeunesse de la Bipemba, une des cinq communes de la ville de Mbujimayi.

« Dans le cadre de la santé, on s’est dit que nous pouvons nous réunir nous-mêmes les jeunes, demander pour l’offre de service de santé adaptée aux besoins des adolescents et jeunes avec toutes les animations et émissions aux radios et télévisions avec l’appui des médias, avec l’appui du gouvernement pour que nous puissions mettre fin aux violences sexuelles et avortements clandestins« , a-t-il souligné.

M. Mvangu, fonctionnaire de l’USAID dans le secteur de la santé sexuelle et reproductive, a fait constater la recrudescence des avortements clandestins dans la commune, grâce aux rapports fournies par certaines zones de santé, d’où la nécessité et l’urgence de barrer la route à ce fléau. 

« Maintenant cela nous a poussé à lutter encore sur les violences basées sur le genre (VBG) et les violences sexuelles. Pendant les mois derniers, nous avons eu beaucoup de problèmes par rapport à cela, il y avait beaucoup d’avortements provoqués dans les milieux, via zone de santé de Bipemba, zone de santé de Mpokolo, zone de santé de Nzaba ainsi que la zone de santé de Lubilanji, d’où en tant que jeune, nous avons besoin de sensibiliser les nôtres afin d’empêcher ces actes à se commettre encore« , a souligné M. Mvangu Mukendi.   ACP/C.L. 

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