Kinshasa, 11 nov. 2024 (ACP).- L’implication des autorités de la République démocratique du Congo (RDC) a été sollicitée lundi à Kinshasa, capitale du pays, dans l’affaire du meurtre d’une Congolaise, tuée aux États-Unis d’Amérique des suites de la rupture d’une relation amoureuse, dans un entretien avec la famille de la victime.
« Notre nièce, Julienne Ndukasila Mafumu a été tuée à Dallas aux États-Unis par Don Samoray de nationalité congolaise, après avoir rompu leur relation amoureuse (…), c’est pourquoi nous sollicitons l’implication de l’État congolais », a déclaré Djani Kalenge, oncle de la disparue.
Et d’ajouter : « depuis plus de trois semaines, cette situation nous dépasse et nous ne savons pas à quel saint se vouer, raison pour laquelle nous sollicitons l’intervention de l’État congolais ».
Il a, par ailleurs, déploré le retard que connaisse le résultat d’autopsie qui jusqu’à présent traîne au niveau de service approprié. Ce résultat devrait déjà être envoyé à la famille pour leur permettre d’entamer les démarches liées au rapatriement du corps de leur fille.
« Il y a de cela trois semaines que la famille continue d’organiser le deuil toujours en attente des dispositions de notre gouvernement. Cette situation nous met en détresse », a-t-il regretté.
Julienne Ndukasila Mafumu, âgée de 26 ans, est née à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Elle a fait ses études secondaires à l’école « Tasok » à Kinshasa, dans la commune de Gombe.
Il sied de rappeler qu’un cas similaire s’était produit au Canada, dans la ville de Québec le 8 octobre dernier, où un kayakiste avait découvert, près de la Marina de l’ile, le corps sans vie, d’une adolescente âgée de 21 ans au nom d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi. ACP/