Kinshasa, 09 mai 2024 (ACP).- La formation d’un personnel qualifié dans la prévention, l’atténuation et la prise en charge des Violences basées sur le genre (VBG) en République démocratique du Congo (RDC) a été préconisée jeudi à Kinshasa, lors d’un entretien dans le cadre de la campagne « Jeudi en noir ».
« La programmation des actions visant la prévention, l’atténuation et la prise en charge des VBG mérite une attention particulière dans la formation d’un personnel qualifié qui sait matérialiser les principes directeurs en lien avec cette programmation », a déclaré Carlin Vese, président national du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (Rheeg-RDC).
« Voilà pourquoi, il est important de briser le cycle de violence en adoptant des modèles alternatifs des féminités et des masculinités positives en vue de bénéficier des opportunités positives. D’où, l’importance de former plus des personnes possibles qui, à leur tour, pourront également former d’autres pour aboutir à une société sans violence, ni viol », a-t-il indiqué, avant de souligner que les féminités et masculinités positives constituent l’espoir pour mettre fin aux violences sous toutes ses facettes, y compris les masculinités militarisées.
« En ce Jeudi en noir, nous invitons les uns et les autres à développer une réflexion critique en ce sens que certains chercheurs disent que la violence est cyclique. Ceci veut dire que quelqu’un qui est victime des violences est plus susceptible de commettre des actes de violence plus tard. Être victime de violence interpersonnelle est associée à commettre des actes des violences plus tard dans la vie », a poursuivi M. Vese.
De plus, en parlant de la violence qu’ils ont commise, les auteurs pourraient chercher à se justifier en accusant l’autre personne d’être agresseur. Aider les hommes et les garçons à reconnaître le cycle de la violence et à réfléchir sur la douleur, la souffrance que la violence arrive à causer est un moyen possible d’interrompre le cycle de violence ‘’victime-agresseur’’. ACP/
