Kinshasa, 07 février 2025 (ACP).- Les violations des droits humains à Goma, au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, à la suite de l’agression rwandaise, ont été déplorées vendredi à Kinshasa, capitale du pays, par un mouvement politique féminin, lors d’un entretien.
«Nous déplorons la persistance des conflits et les décennies de guerres, de pillages et de violations des droits humains, notamment les meurtres des civils et des violences sexuelles qui continuent d’affliger les populations dans l’Est du pays suite à l’agression rwandaise», a déclaré Babeth Tshibola, coordonnatrice du mouvement «Imposons le changement», IC en sigle.
«Nous appelons à une mobilisation nationale et à une cohésion sans faille pour restaurer la paix et préserver l’intégrité territoriale de notre pays», a-t-elle invité.
Mme Tshibola, également présidente de la Fondation «Kalamu Lisanga», a fait savoir que l’heure n’est pas à la division, ni aux discours improductifs, encore moins à la recherche de boucs émissaires, le moment exige une cohésion nationale forte et sincère.
Elle a rappelé que la RDC est une terre d’espoir et d’avenir qui ne mérite pas les atrocités et les pillages qu’elle subit depuis des décennies, avant d’exhorter toutes les forces vives à s’unir pour dire non à la balkanisation et à l’exploitation illégale des ressources naturelles.
«Même au prix de notre sang, nous défendrons une RDC démocratique, unie et indivisible. C’est pour cela que nous avons mis une série d’appels à l’action telle que, changer les méthodes, les visions, les habitudes et les idéaux afin de bâtir une nation forte et prospère», a-t-elle martelé, tout en appelant tous les Congolais à se lever comme un seul homme pour garantir une paix durable et un avenir meilleur pour le Congo.
Les Congolais invités à se ranger derrière le Président de la République
Par ailleurs, la coordonnatrice nationale du mouvement politique «Imposons le changement» a invité tous les Congolais à se ranger derrière le Président de la république, Félix Antoine Tshidekedi Tshilombo, pour faire face aux menaces qui pèsent sur la RDC. ACP/ODM