Kinshasa, 04 juin 2021 (ACP).- Journalist For Human Right (JHR)/RDC a organisé jeudi à Kinshasa une table-ronde sur la problématique de l’accès à la justice pour les victimes des violences sexuelles et des violences basées sur le genre (VSBG) à l’intention des professionnels des médias et des acteurs des organisations de la société civiles (OSC).
Pour Prince Murhula, coordonnateur principal de Journalist For Human Right Drcongo, cette activité répond à un des objectifs du projet « Canada-Monde : la voix des femmes », celui d’outiller les Journalistes à couvrir les questions relatives aux droits humains plus efficacement et éthiquement au profit de leurs propres communautés.
A cette occasion, M. Norbert Nkuna, collaborateur au chemin de la paix (fondation Panzi), à la ligue pour la lecture de Bible et à l’ONG FECONDE (Femme congolaise pour le développement), a fait savoir que les obstacles d’accès à la justice pour les victimes des violences sexuelles sont notamment la loi, le système judiciaire congolais, la société, les attitudes et les conditions de vies des victimes, les bourreaux, les attitudes des femmes leaders ainsi que l’Etat.
S’agissant de la loi, il a indiqué que le manque de lois spécifiques pour certaines violences, notamment pour les violences domestiques constituent un véritable obstacle pour les victimes. Le non accompagnement de l’État (autorités judiciaires et politiques) aux victimes sur le plan financier, psychologique, médical et social empêche ces dernières à obtenir justice.
Au cours de cette table-ronde, les participants qui ont été formés sur les obstacles que rencontrent souvent les victimes des VSBG pour accéder à la justice, ont réfléchi et échangé à ce sujet. ACP/Fng/nig
