Kisangani, 21 juillet 2024 (ACP).- Des échanges sur la réparation des victimes des violences sexuelles ont été organisées samedi à Kisangani, dans la Tshopo (Nord-est de la République démocratique du Congo) entre les victimes des conflits, les déplacés et la société civile avec le Fonds national de réparations des victimes, lors d’une rencontre.
« L’organisation de cette activité était un moment privilégié d’échanger (…) autour de différentes situations qui affectent la province et voir comment le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits (Fonarev) peut se positionner d’après ce qu’elle pense pour apporter des solutions en synergie avec la société civile et les victimes », a déclaré Thérèse Aurore Makaba, directrice de réparations au Fonarev.
« C’était important pour nous de discuter avec les victimes sur comment elles voyaient le processus d’identification, d’accompagnement en justice, mais également les mécanismes de réparation dans sa dimension individuelle, toutes les mesures qui peuvent être apportées à l’individu du fait de préjudice qui l’a subi lui-même, mais également les réparations qui peuvent être apportées à la communauté pour les différents préjudices qu’il a subis », a dit Mme Makaba.
Elle a rappelé que le mandat du Fonarev est d’identifier les victimes, les accompagner dans le processus de la justice et d’apporter les mesures de réparations.
« Notre mandat n’est pas seulement celui d’apporter les réponses aux violations subies par les victimes, mais également de travailler sur le processus de la reconstruction sociale, en passant par le processus de la réconciliation et de la prévention des conflits, en s’assurant que les conflits ne se répètent pas, en travaillant avec les victimes et la société civile ». ACP/C.L.