Kisangani, 11 juillet 2024 (ACP).- Les habitants de la commune de Makiso à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo) ont été sensibilisés, jeudi, à l’enregistrement des mariages à l’état civil, lors d’un entretien.
« Le nombre d’enregistrements des mariages à l’état civil a sensiblement diminué, contrairement aux années précédentes. Pour le premier semestre de l’année en cours, la commune de Makiso a enregistré seulement quatre-vingt-quatorze mariages. C’est pourquoi, la commune sensibilise tout le monde pour l’enregistrement des mariages à l’état civil », a déclaré René Lesenge Bokulu, préposé à l’état civil de la commune de Makiso.
« L’enregistrement du mariage à l’état civil sécurise les mariés, leurs biens et leurs progénitures. Ceux qui se marient sans être enregistrés à l’état civil ne sont pas sécurisés. Ceci a comme conséquence directe, si l’épouse meurt, la belle-famille exige au veuf de verser la dot, pourtant ce sont des choses à éviter.
Et si c’est l’époux qui meurt, la veuve est dépossédée de tous les biens par la belle famille », a-t-il ajouté. Selon M. Lesenge, cette baisse se justifie du fait que les années passées, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le 8 mars de chaque année, les enregistrements étaient gratuits. Cela n’a pas été le cas cette année.
« Les chefs des quartiers sont mis en contribution pour cela. Nous avons également revu à la baisse les frais d’enregistrement des mariages par rapport à la nomenclature. C’est pour susciter les mariés à se faire enregistrer davantage », a-t-il indiqué, avant d’encourager les parents à enregistrer aussi leurs enfants. « Si vous avez des enfants, venez les enregistrer au bureau de l’état civil pour qu’ils obtiennent leur acte de naissance que beaucoup de parents ignorent l’importance », a-t-il conclu.
ACP/