Kisangani, 01 juin 2023 (ACP).-Une tribune d’expression populaire sur la masculinité positive, a été organisée jeudi, à Kisangani, en République démocratique du Congo, en faveur des leaders des partis politiques de la Tshopo, par l’ONG « Congo en images », dans le cadre du projet ’’Voix et leadership féminin’’, a constaté l’ACP.
« Nous avons pensé à inviter les fédéraux des partis politiques dirigés par des femmes ou hommes de la province de la Tshopo, dans cette activité, afin de partager avec eux des idées sur la masculinité positive et la dimension genre qui sont des préalables pour renforcer le leadership politique féminin au sein des états majors des formations politiques », a déclaré, le coordonnateur de l’ONGD, « Congo en images », Coppens Lusuna Musafiri.
Coppens Lusuna a souligné que la motivation de cette activité fait suite au constat selon lequel le leadership politique féminin dans les partis politiques n’avance ou ne s’améliore pas. C’est ainsi qu’à l’issue de cette activité, les fédéraux ou interfédéraux ou encore les coordonnateurs des formations politiques vont transmettre fidèlement le message à leurs autorités morales pour que la masculinité positive soit prise en compte, c’est-à-dire intégrer les femmes dans les activités en tenant compte de la représentativité, tout en considérant que l’homme et la femme sont égaux en matière de jouissance de droits comme le stipule les instruments juridiques sur le plan national et international, a-t-il souligné.
Toutefois, il a laissé entendre que plusieurs facteurs entravant la représentativité de la femme dans les institutions ont été relevés dans des groupes carrefours organisés à l’issue de cette journée d’échanges.
Sensibiliser les hommes à rendre effective la masculinité positive
De leur côté, les participants ont insisté sur la sensibilisation à l’endroit des hommes en vue de rendre la masculinité positive au sein de leurs formations politique. Ils ont également salué à leur juste titre la quintessence de cette thématique qui va dans le sens de plus de responsabilité à donner à la femme.
« Nous étions entrain d’examiner les mécanismes nécessitant la mise en œuvre du leadership politique de la femme afin qu’elles s’expriment, émergent. Tout à l’heure, j’ai souligné dans mon intervention l’aspect de la revisitation de la loi sur les partis politiques où le monopole revient aux fondateurs des partis politiques alors que cela est un fait national qui doit survivre à leur créateur », a indiqué, Mme Niki Imayonda, cadre de l’UDPS/Tshopo, en réponse à une question de la presse.
Elle a, par la même occasion, cité en exemple les actions du champion de la masculinité positive, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a tenu pour dans la loi électorale, qu’il ait l’alignement des femmes sur la liste électorale, pour traduire dans les faits la masculinité positive. Selon la loi électorale, les chefs de partis politiques sont tenus d’ aligner 50% des femmes sur les listes électorales pour que leurs listes soient prisent en comptent lors de dépôt des candidatures, prévus au courant de ce mois de juin, a-t-elle rappelé.
Soulignons qu’au-delà de cette tribune d’expression populaire qui a été financé par les « Affaires Mondiales Canada », une table ronde sera organisée très prochainement où les femmes et les fédéraux des partis politiques seront invités. L’objectif étant de tester la température au niveau des fédéraux pour savoir quels sont les pesensateurs qui empêcheraient la masculinité positive d’être prise en compte sur les listes électorales des partis politiques.
ACP/