Kinshasa, o3 octobre 2020(ACP).- La présidente décanale de la Dynamique Femme pour la paix et le développement au Doyenné saint Augustin, Pétronnelle Pierrette Luvengo a animé, le week-end, une conférence sur les violences faites à la femme à l’intention d’un groupe des paroissiennes de la commune de Lemba.
A cette activité organisée en prélude de la célébration, le dimanche 11 octobre 2020, de la journée internationale de la jeune fille, l’oratrice a d’abord défini la violence, en général, comme’’ tout acte sur autrui susceptible à lui causer des dommages physiques, moraux et psychologiques’’, avant d’ajouter que celle-ci est considérée comme faite à l’encontre de la femme, comme tout acte fait brutalement sur la personne du sexe féminin pour l’endommager moralement ,psychologiquement voire physiquement.
Mme Luvengo a également taxé cette violence d’une forme de discrimination et de violation des droits de la femme qui se manifeste par le harcèlement sexuel, le viol conjugal et non conjugal,, indiquant que pour les filles, l’excès des travaux domestiques ou ménagers, la privation de la scolarité au profit des garçons rentrent dans le lot de ces violences.
Nécessité d’une lutte concertée pour mater le viol
« Le viol inclus dans cette forme de violence est un rapport sexuel sans consentement de la fille ou de la dame », a-t-elle dit, qualifiant ainsi ledit acte d’une agression.
Et de poursuivre que’’ le fait pour un homme, quelque soit son âge, d’obliger et d’introduire par force son organe sexuel même superficiellement dans celui d’une femme, dans l’anus, dans la bouche ou tout autre orifice du corps est concerné par le viol.
De la même manière, a-t-elle renchéri, lorsqu’un homme introduit le doigt ou qu’on attouche une partie intime, notamment les fesses, les cuisses, les seins, les cheveux…, c’est qu’on l’a violée.
Pour mettre un terme au viol, voire violence faites à l’endroit de la femme, Mme Luvengo proposera à l’assistance l’union des filles et des dames pour mener des actions de plaidoyer efficaces en direction des diverses instances de prise de décisions au pays, estimant que le victoire dans cette lutte est de nature à consolider la paix et à renforcer la justice.
Elle a suggéré que l’on réfléchisse et murisse des stratégies de lutte contre les violences faites à l’encontre de la femme à présenter à l’occasion de la Journée internationale de la jeune fille programmée à la paroisse de la commune de Makala le dimanche 11 octobre.
ACP/ZNG/CL/MPK