Tshikapa, 2 février 2024(ACP).- Une organisation non gouvernementale nationale s’est indigné de la recrudescence des violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG), dans l’espace Kasaï , au centre de la République Démocratique du Congo), a appris ACP, de la direction Pays de l’ONG Femmes Main dans la main pour le développement intégral (FMMDI).
« Une femme mariée perd son bras amputé à l’aide d’une machette le 31 janvier dans le territoire Kazumba, par un homme qui a tenté de la violer mais sans succès. Et nous exigeons que la justice traque le coupable, désormais en fuite », a déclaré Nathalie Kambala Luse, directrice pays de l’ONG FMMDI.
Elle a également relevé un autre cas d’une petite fille de 5 ans a été violée par un homme de 25 ans à Demba, le 30 janvier 2024.
Et d’ajouter : « Regardez le sang sur sa jupe, une petite innocente sans voix pour crier, sans force pour se défendre, c’est méchant », s’indigne Mme Kambala, illustrant l’horreur de cette terrible agression. Elle a rappelé que les atrocités ne s’arrêtent pas là : à Kananga, un homme sans cœur s’en est pris à sa fille, sa femme et sa mère biologique, allant jusqu’à déshabiller sa propre mère,a-t-elle révélée.
Des humiliations qui ne peuvent être tolérées plus longtemps.
Madame Nathalie Kambala a souligné des telles humiliations ne peuvent être tolérées plus longtemps, avant de lancer un appel vibrant pour que cesse ce fléau. « Trop, c’est trop, ça doit s’arrêter ». Son indignation est partagée par tout un chacun, et il est grand temps que non seulement la justice intervienne, mais que la société toute entière se lève pour protéger les femmes et les filles victimes de ces violences intolérables », a renchérit Madame Nathalie Kambala.
La fin de l’année 2023 et le début de l’année 2024, l’espace Kasaï Central a enregistré plusieurs cas de VBG. ACP/Kayu