Kinshasa, 17 mars 2025 (ACP).- Les abus d’autorité des enseignants sur des élèves dans des écoles, ont été déplorés lundi dans la commune de Kalamu dans l’ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’un entretien avec le secrétaire de l’association nationale des écoles privées agréés. « Les enseignants doivent comprendre que leur autorité doit être fondée sur le charisme et le respect mutuel, et non sur la violence.
Selon les principes de la pédagogie moderne, il est strictement interdit d’infliger des châtiments physiques aux élèves, indépendamment de leurs comportements », a déclaré M. Chadrack Muzavuila, secrétaire général de l’Association nationale des écoles privées agréées (Assonepa).
M. Muzavuila a établi une distinction cruciale entre autorité et autoritarisme, précisant que l’abus d’autorité peut conduire à des abus graves, notamment le harcèlement sexuel et psychologique des élèves. M. Kinanga a exprimé avec fermeté son opposition à l’utilisation des sanctions corporelles dans le cadre scolaire.
Dans un appel à la responsabilité, il a condamné le comportement des enseignants qui exploitent leur position pour nuire aux élèves. « Nous devons éradiquer ces habitudes immorales. Sachez qu’au Groupe scolaire « Jorayben » où je suis préfet, plusieurs enseignants avaient déjà été renvoyés en raison de tels agissements », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Bien que des élèves puissent parfois tenter de piéger les enseignants, chaque allégation d’abus doit être soigneusement examinée pour garantir la justice.
Ici, au Groupe scolaire Jorayben, nous avons pris des mesures fermes contre ces comportements». Cette déclaration met en lumière la nécessité d’un environnement scolaire sûr et respectueux où l’autorité des enseignants est exercée de manière éthique et responsable et les droits des élèves sont protégés. ACP/