Le chef du Gouvernement d’union nationale libyen prêt à quitter le gouvernement avant fin octobre

Kinshasa, 17 septembre 2020 (ACP).- Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, Fayez al-Sarraj a annoncé mercredi être prêt à quitter ses fonctions avant fin octobre, pour céder la place à un nouvel exécutif issu de pourparlers interlibyens visant à parvenir à une issue politique à la crise que connaît le pays, ont indiqué jeudi des agences de presse internationale.

« J’annonce à tous mon souhait sincère de céder mes fonctions à un prochain pouvoir exécutif avant fin octobre au plus tard », a-t-il déclaré lors d’une brève allocution télévisée.

En Libye, deux autorités se disputent le pouvoir : le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’Est et une partie du Sud.

En avril 2019, le maréchal Haftar avait lancé une offensive contre la capitale mais au bout de 14 mois de combats meurtriers, ses troupes, malgré le soutien de l’Egypte, des Emirats arabes unis et de la Russie, ont subi une défaite cinglante face aux forces pro-GNA, aidées militairement par la Turquie.

Depuis, les rivaux libyens ont retrouvé le chemin du dialogue et des rencontres se sont déroulées parallèlement à Montreux, en Suisse, du 7 au 9 septembre, et à Bouznika, au Maroc, du 6 au 10 septembre pour relancer le dialogue et trouver une solution politique à la crise libyenne.

Les commissions chargées de former un nouvel exécutif doivent « choisir un nouveau
Conseil présidentiel et de nommer un nouveau chef de gouvernement qui prenne ses fonctions de manière pacifique », a souligné M. Sarraj, se félicitant des recommandations préliminaires et prometteuses » des rencontres de Montreux et de Bouznika annonçant une nouvelle phase en vue de réunifier les institutions et préparer des élections.

Désigné à la tête du GNA en vertu d’un accord politique signé à Skhirat (Maroc) fin 2015 sous l’égide de l’ONU, M. Sarraj n’avait pu s’installer dans la capitale Tripoli qu’en mars 2016 alors qu’une multitude de milicesy faisaient la loi.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en2011, le pays est plongé dans le chaos. Dimanche, des centaines deLibyens étaient descendus dans les rues de la capitale Tripoli, pourdénoncer la détérioration de leurs conditions de vie et appeler à des élections retardées depuis de trop nombreuses années.ACP/Kayu

Fil d'actualités

Bendélé Ekweya té

Pas un centimêtre 1Cm

Tous unis derrière nos forces armées

Sur le même sujet