Année scolaire 2024-2025 : le paiement des frais d’études exigé en monnaie nationale

Kinshasa, 13 aout 2024 (ACP).- Le paiement des frais d’études maternelles, primaires et secondaires dans les établissements publics et privés en République démocratique du Congo a été exigé en monnaie nationale, dans une correspondance du ministère de tutelle adressée aux directeurs provinciaux de l’Education nationale, dont une copie est parvenue mardi à l’ACP.

 « Les frais scolaires (des écoles maternelles, primaires et secondaires) des établissements privés doivent être perçus obligatoirement en monnaie nationale », a-t-on lu dans ce document signé par Mme Raïssa Malu, ministre de l’Education nationale.

« Aucun test d’admission ne doit être exigé aux anciens élèves. Aucun élève ne peut être exclue pour raisons de son appartenance ethnique, raciale, religieuse ou pour raisons de frais scolaires », a souligné la source, indiquant qu’« aucun acompte des frais scolaires ne peut être exigé avant la rentrée scolaire ». 

En outre, Raïssa Malu a imposé des inscriptions gratuites et qui doivent être faites aux dates fixées par le calendrier scolaire 2024-2025, qui prévoit la rentrée des classes le 01 septembre 2024.

A en croire la correspondance de la ministre de tutelle, ces dispositions pratiques visent à offrir une rentrée scolaire 2024-2025 apaisée tant pour les établissements scolaires publics que privés agréés sur l’ensemble du pays.

S’agissant des fournitures scolaires vendues par les écoles, Raïssa Malu a précisé que les parents sont libres de se procurer les uniformes, les tenues de l’éducation physique et autres objets  au marché de leur choix.

« Je fais savoir que le partenariat étant érigé en mode de gestion dans notre sous-secteur, je vous prie à travailler en synergie avec tous les partenaires éducatifs », a-t-elle recommandé, soulignant que « les présentes dispositions sont d’application stricte et immédiate, pour une rentrée scolaire apaisée ».

Pour la ministre Raïssa Malu, certaines dispositions énumérées, quoique prises antérieurement, souffrent de non application.

Elle a instruit, à cet effet, aux directeurs provinciaux de l’Education nationale d’appliquer des sanctions sévères à l’endroit des récalcitrants.

ACP/

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