Kinshasa, 28 janvier 2021 (ACP).- Le Collectif d’action de la société civile (CASC) en partenariat avec la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) et d’autres organisations de la société civile ont exhorté les responsables du Cadre de concertation nationale de la société civile (CCNSC) au respect des textes qui leur régissent ainsi que des engagements pris à l’issue des travaux de Pullman hôtel, tenus du 26 au 30 novembre 2019.
M. Joseph Nkinzo et Jonas Tshiombela, respectivement coordonnateurs du CASC et de la NSCC ont fait cet appel, jeudi, à la clôture de travaux de médiation, au Centre pour Handicapés physique dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
«Nous nous sommes battus pour l’alternance dans un climat de paix dans notre pays, nous devons faire montre du même esprit au sein de nos organisations. Nous devons respecter cette alternance au sein du CCNSC », ont-ils souligné, déplorant le comportement affiché par leurs pairs qui ont choisis la voie de la justice pour régler un contentieux issu de la succession de pouvoir au sein de cette structure.
Cette attitude ternie l’image de la société civile congolaise, a dit Jonas Tshiombela.
Selon ce dernier, ce conflit a fait perdre à l’équipe entrant trois mois de son mandat. Une période qui aurait été mise à profit afin de soulager tant soit peu la souffrance de la population qui attend beaucoup de ses leaders. Signalons que le conflit au sein du CCNSC tire son origine de l’Assemblée générale du 26 au 30 novembre 2019 à l’hôtel Pullman.
Il a été décidé au cours de ces travaux, la mise en place d’une coordination nationale composée des 4 comités regroupant 7 organisations chacun. Ces comités étaient dotés d’un mandat commun de 4 ans, qui devait s’exercer en rotation annuelle entre lesdits comités.
Le premier comité dont le mandat a pris fin en novembre 2020 n’a jusqu’à ce jour, fait la remise et reprise avec le second. C’est ce qui a amené les antagonistes en justice. ACP/Zng/Awa