Kinshasa, 14 mars 2022 (ACP).- La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya Luseba, séjourne depuis vendredi, à New-York, aux USA, pour présenter la position de la RDC dans la lutte contre le changement climatique, aux travaux de la 66ème session de l’Assemblée sur la Condition de la femme (CSW66) , organisés en marge de la Journée internationale de la femme (JIF2022),a appris samedi l’ACP de la cellule de communication du ministère du Genre.
Cette session qui se tiendra du 14 au 25 mars 2022, connaitra la participation des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) de toutes les régions du monde.
Séjour de travail à Mbandaka
Avant son départ, la ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya Luseba, avait séjourné du 8 au 9 mars dans la ville de Mbandaka, dans la province de l’Equateur, où elle a lancé officiellement les activités prévues dans le cadre de la journée internationale, dédiée à la femme.
La ministre Ndaya avait, dans son allocution de circonstance, rappelé qu’en RDC, la femme travaille essentiellement dans le secteur agricole, avant de souligner l’impact du changement climatique qui, selon elle, risque d’aggraver les inégalités du genre dans la société et de se féliciter de l’organisation de la Foire des femmes à Mbandaka, autre attraction de cette célébration de la JIF.
Elle avait en outre salué la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de promouvoir les droits des femmes en RDC.
Toute la classe sociale de la province avec au premier plan le gouverneur de province ainsi que la délégation de la ministre du Genre avaient été au rendez-vous de ce grand événement qui a eu comme attraction principale un défilé civil et militaire des femmes de la province.
Bien avant son retour à Kinshasa, la ministre du Genre Gisèle Ndaya Luseba avait reçu en audience une délégation, conduite par la ministre provinciale du Genre et composée des associations des femmes de la société civile, des femmes leaders, des veuves de militaires ainsi que des représentantes des églises de réveil, venues solliciter son implication pour que les organismes internationaux au développement s’implantent dans leur province.
Un memorandum sous-forme d’un plaidoyer avait été remis à la ministre Ndaya par la chargée de communication de la « Cité des femmes leaders de l’Equateur », Régine Lokumanzango, dans lequel celle-ci plaide pour toutes les femmes des structures, en rapport avec l’entreprenariat ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Au regard du thème de cette année 2022 qui cadre parfaitement avec les conditions climatiques de l’Equateur, les femmes agricultrices, maraîchères et autochtones avaient été appelées, par Gisèle Ndaya, à préserver la nature. Quelques femmes leaders membres de la délégation de Kinshasa n’avaient pas manqué d’attirer l’attention de l’assemblée sur les problèmes sociaux en rapport avec la scolarité des filles et le mariage précoce.
Poursuite de la campagne « tolérance zéro »
Cependant, Gisèle Ndaya, qui reste dans le cadre de ses prérogatives, entend au-delà de ce mois de mars, poursuivre avec l’élan de la campagne « tolérance zéro », lancée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Champion de la masculinité positive, à lutter contre toutes formes de violences que peut subir la femme congolaise partout où elle se trouve.
Il sied de signaler qu’annoncée pour le 7 mars à Mbandaka, à la suite du mauvais temps, la délégation gouvernementale conduite par la ministre du Genre, famille et enfant était arrivée le 8 mars.
Gisèle Ndaya avait, dans sa suite, deux membres du gouvernement central, notamment la ministre en charge de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu et la vice-ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Séraphine Kilubu, et la vice-ministre honoraire du Budget, Ernestine Nyoka. Des femmes parlementaires, entrepreneures et leaders étaient également de la délégation sans omettre les partenaires au développement dont ONU-femmes.
Elle était accueillie à sa descente d’avion par le vice-gouverneur de province, Taylor Nganzi, les militants des partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation (USN) ainsi que par les femmes de l’Equateur issues des différentes organisations féminines n’étaient en reste.ACP/GGK
