Kinshasa, 1er janvier 2025 (ACP).- Des actions concrètes devant être posées au premier trimestre de l’année 2025, ont été promises, mardi par le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, pour renforcer l’autorité de l’Etat dans l’espace «Grand Bandundu» (ouest de la République démocratique du Congo), troublé par le conflit Téké-Yaka, selon un communiqué. « Après avoir écouté et reçu le rapport du mandaté du Président de la République avec une attention particulière, Maître Shabani Lukoo promet des actions concrètes au premier trimestre de l’année 2025, afin de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays », a-t-on lu dans le communiqué du ministère de l’Intérieur. Mandaté par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour une mission de facilitation, dans la recherche de pistes de solution au conflit de terre qui oppose les Tékés et les Yakas dans le grand Bandundu, à la base de la naissance de la milice « Mobondo », Marco Banguli était venu faire son rapport d’étape au patron de la territoriale. Dans sa mission, M. Banguli a consulté toutes les parties impliquées audit conflit, à savoir les chefs coutumiers Yaka et Tekes, d’une part, les politiques d’autre part, ainsi que la milice « Mobondo », sans oublier la société civile et les confessions religieuses. Accompagné de ses deux collaborateurs, les points focaux Teke et Yaka, Marco Banguli a également fait savoir au vice-Premier ministre Shabani que les fermiers Yaka convertis en milice « Mobondo » revendiquent leurs terres conquises au plateau des Bateke. Marco Banguli a, en outre, demandé l’implication du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur dans la réglementation des occupations des terres pour mettre fin à ce conflit, qui a causé des pertes en vies humaines et occasionné des déplacements de la population. Considéré comme un des leaders « Téké-Humbu », Marco Banguli, ancien ministre et député national, avait reçu du Président de la République la mission d’explorer les pistes de solution au conflit qui oppose les Tékés et les Yaka, dans lequel se sont impliqués des miliciens appelés « Mobondo ». ACP/