Des pistes de solutions pour réduire le taux de chômage des jeunes en RDC

Kinshasa, 17 juin 2021(ACP).– La ministre de la Formation professionnelle et métiers, Antoinette Kipulu a préconisé, mardi, quelques pistes de solutions devant réduire le taux de chômage des jeunes congolais, à l’ouverture de la conférence sur l’employabilité, organisée par le Centre Wallonie Bruxelles, en son siège à la Gombe.

Il s’agit notamment du renforcement du cadre institutionnel et juridique devant régir le système de formation professionnelle, le développement de la formation professionnelle par l’apprentissage pour absorber le flux important des jeunes déscolarisés, la mise en place d’une charte nationale pour la redynamisation et le développement du secteur de la Formation professionnelle.

La ministre Antoinette Kipulu a, à cette occasion, rappelé que la population congolaise est touchée par le chômage et s’est basée sur l’annuaire statistiques de 2015 de l’Institut national des statistiques (INS).

«En réalité le chômage touche près 40% de la population,  surtout les jeunes sur la ville province de Kinshasa», a-t-elle confirmé.

Ces assises de deux jours, placées sous le thème : «La problématique de l’employabilité des jeunes en République démocratique du Congo : Diagnostic et pistes de solutions», ont été lancées par le ministre du Travail, emploi et prévoyance sociale, Claudine Ndusi, en présence de plusieurs personnalités.

Réclamation de l’audit sur la gestion passée de la Formation professionnelle et métiers

Par ailleurs, les syndicalistes du ministère de la Formation professionnelle et métiers ont plaidé auprès de la ministre de la tutelle, Antoinette Kipulu de faire un audit de la gestion passée, au cours d’une audience  qu’elle leur a accordée, mardi, dans son cabinet de travail à Gombe.

Ils ont estimé, à l’occasion de la présentation de leur civilité à Mme Antoinette Kipulu pour sa nomination à la tête de cette institution de l’État, qu’il existe des listings parallèles et non conformes à la paie des agents et cadres du ministère de la Formation professionnelle et métiers.

Les syndicalistes ont également, émis le vœu de voir l’Inspection générale des finances (IGF) venir faire l’audit général sur la gestion passée dudit ministère. ACP/Zng/May

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