Kinshasa, 10 avril 2024 (ACP).- La question du genre à l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) en République démocratique du Congo est prise avec toute son importance, a-t-on indiqué mercredi à Kinshasa, à la clôture des activités liées aux droits des femmes au ministère sectoriel.
« Chez nous déjà à l’Enseignement primaire secondaire et technique, comme vous l’avez constaté, nous avons une direction qui s’occupe de la question du genre. C’est déjà une volonté affirmée que nous prenons la question du genre avec toute son importance et à tous les niveaux », a déclaré le professeur Tony Mwaba, ministre de l’EPST.
« Du point de vue de l’administration, il y a un effort qui est fourni pour trouver de plus en plus d’espaces pour les femmes, que ça soit au niveau central et provincial qu’au niveau sous provincial, et même au niveau local. Nous avons les statistiques et je crois que dans le cadre de ces manifestations, vous avez eu l’occasion de les parcourir », a-t-il affirmé dans son allocution lors de la cérémonie marquant la clôture des activités du mois de la femme.
Pour le ministre de l’EPST, la présence des femmes chefs des divisions provinciales de l’éducation (Proved) est une preuve éloquente de la prise en compte du genre dans son ministère.
Six recommandations ont été formulées par les participantes à ces assises, notamment la prise en compte des besoins spécifiques des filles dans les écoles et de femmes dans l’administration , le renforcement du multisectorialisme dans le domaine du genre ainsi que l’encouragement de filles et femmes à accéder au numérique en mettant à leur disposition des programmes et des activités appropriées.
Le ministre a pris acte desdites recommandations et rassuré de son implication pour que celles-ci soient d’application.
« (…) Il était tout simplement question de prendre acte des recommandations issues des présents travaux (…) mais aussi de veiller dans le cadre du suivi de ces recommandations dans notre sous-secteur pour que toutes les réflexions et recommandations qui ont été faites ici ne viennent pas peupler le cimetière d’autres recommandations demeurées inappliquées », a-t-il dit.
Lors des travaux de la commission paritaire Gouvernement-ban syndical de l’EPST, tenus en mars dernier à Bibwa dans la commune de N’Sele (Est de la ville de Kinshasa), une délégation des femmes syndicalistes reçue par le ministre Tony Mwaba avait réclamé une représentativité significative dans les pourparlers ainsi que la promotion des femmes dans les postes de responsabilité au sein de ce ministère.
ACP/