Kinshasa, 4 décembre 2024 (ACP).- Un atelier d’assurance-qualité pour renforcer les capacités des acteurs de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) dans l’auto-évaluation interne dudit secteur en République démocratique du Congo, a été lancé mercredi, lors d’une cérémonie à Kinshasa, capitale du pays.
« Les attentes du ministère sont (…) l’accompagnement des établissements d’enseignement supérieur et universitaire tant du secteur public que privé dans l’implémentation obligatoire de cellules internes d’assurance qualité, ainsi que dans le développement et la mise en œuvre de procédures internes dans tous les domaines, académique, administratif, financier ainsi que les procédures d’auto-évaluation », a déclaré la professeure Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU.
Elle a également parlé de « la vulgarisation du référentiel qualité d’évaluation interne, le développement d’offres référentielles, le renforcement des capacités par pool de responsables des établissements, du personnel académique, scientifique, des étudiants également, l’organisation des évaluations et la publication des résultats de ces dernières avec des sanctions pour des établissements modèles » dans les attentes de son département.
En procédant à l’ouverture de cet atelier devant renforcer les capacités des membres de l’Agence nationale d’assurance-qualité de l’Enseignement supérieur et universitaire (ANAQ-ESU) et des cellules internes d’Assurance-qualité des établissements de l’ESU de la ville-province de Kinshasa, qui doit se tenir du 04 au 06 décembre, la place centrale dévolue par les législateurs congolais à l’assurance-qualité comme innovation contenue dans la loi-cadre de l’enseignement national du 11 février 2014.
« A ce titre, le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire a mandat d’accompagner et d’appuyer les établissements d’enseignement supérieur et universitaire (…). Ce mandat implique également que les établissements se conforment aux standards internationaux en ce qui concerne notamment la qualification et la qualité du personnel enseignant, administratif et technique », a-t-elle dit.
La réputation internationale et le respect de normes d’assurance qualité, a poursuivi la ministre de l’ESU, « est un impératif non négociable si nous voulons garantir la visibilité internationale de nos établissements et attester que les activités de formation et de recherche rencontrent bien les standards internationaux et les besoins de la société ».
La vision du ministère de l’ESU
Une vue des participants
« La vision de mon ministère est de mettre en place un système éducatif performant, inclusif et équitable avec comme missions, pour ne citer que deux entre elles, la mission de la qualité de la formation et des conditions socio-professionnelles du personnel et la promotion de la recherche et de la collaboration interuniversitaire. Le tout, fondé sur l’intégralité, la compétence, la discipline, la promptitude et la solidarité », a ajouté Mme Marie-Thérèse Sombo.
« Je salue donc la tenue de cet atelier qui rejoint ma détermination à porter haut l’étendard de ce ministère qui consiste à améliorer la qualité de toutes les activités de formation, de recherche et de services à la communauté », a-t-elle signifié.
Par ailleurs, Gratien Mundia, représentant de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) à cet atelier a réaffirmé l’engagement de cet organisme à appuyer les établissements de l’ESU de la RDC dans la démarche de l’assurance-qualité.
« Nous ne cesserons jamais de le répéter, que le redressement de notre système éducatif du supérieur que nous voulons tous, passe obligatoirement par l’évaluation interne et externe de nos établissements de l’ESU en appliquant correctement le référentiel d’une évaluation institutionnelle de l’ANAQ-ESU. L’institutionnalisation de ce même système éducatif du supérieur nous impose tous de nous conformer aux standards internationaux si nous désirons être visibles et compétitifs », a-t-il dit.
ACP/C.L.