Kinshasa, 30 avril 2024 (ACP).- Entre la République démocratique du Congo et la France, les liens de coopération entre Etats sont excellents , mais l’opinion publique congolaise ne comprend toujours pas les condamnations timides et des primes qu’accorde l’Hexagone à l’auteur de la crise meurtrière de l’est congolais.
Interrogé, un diplomate français avait indiqué à l’ACP que Paris était disposée à aborder toutes les questions « y compris celles qui fâchent » dans un cadre amical devant caractériser des partenaires qui se font confiance.
La RDC a organisé à la satisfaction générale les jeux de la Francophonie. Il s’était fait malheureusement que certains Etats membres s’étaient illustrés par leur absence ou par une représentation symbolique.
Heureusement que le succès était au rendez-vous. Les arguments fallacieux d’absence de sécurité ont été contredits par la réalité sur le terrain: la fête offerte, par les Congolais aux frères et amis francophones, était totale.
Pendant ce temps, les mêmes Congolais ont difficile à expliquer que le secretariat général de l’organisation des locuteurs de la langue française puisse revenir à un Etat qui a relégué le français à la deuxième position.
Secrétariat général de la Francophonie
Le Congolais Ilunga, Paluku, Mboyo, Shako, Nsimba, … se pose cette question lancinante: pourquoi un compatriote ne prend toujours pas la tête du secrétariat général de la Francophonie?
Cette question qui fâche devra faire l’objet des discussions, non seulement avec La France, mais aussi avec les autres pays membres de l’organisation.
Cet état des choses est considéré comme une injustice envers le pays qui compte, potentiellement, le nombre le plus élevé des locuteurs du français. La Francophonie n’est pas que la France, il reste que ce pays est parmi les leaders de cette organisation.
L’ autre question qui dérange les Congolais est la timidité de la réaction des partenaires de la RDC face à la crise provoquée et entretenue depuis trois décennies par le régime à Kigali.
Les Congolais sont souvent étonnés par l’équilibrisme des partenaires, lorsqu’ils abordent la question de l’agression imposée à la RDC par le Rwanda.
La présence des militaires rwandais sur le sol congolais est si évidente. ACP/
