Kinshasa, 14 mars 2025, (ACP).- Un appel à la solidarité a été lancé à New-York, aux États-Unis, aux femmes présentes à la 69ème Session de la commission de la condition de la femme, à se joindre aux actions de plaidoyer des congolaises, exigeant la cessation des atrocités dans l’Est de la RDC, a-t-on appris vendredi de source associative.
«Les organisations féminines n’ont jamais baissé les bras pour réclamer la paix et la jouissance de leurs droits les plus fondamentaux en insistant sur le fait qu’elles ont payé le lourd tribut de conflits récurrents à l’Est du pays. C’est ainsi que je lance un appel à la solidarité pour des femmes réunies au Siège des Nations Unies à New-York pour exiger la cessation des hostilités dans la partie orientale », a déclaré Faida Mwangilua, militante des droits des femmes.
«Nous avons saisi cette occasion pour démontrer le travail abattu par les organisations féminines de la société civile en RDC dans un contexte des conflits armés à répétition », a-t-elle ajouté.
La session spéciale a porté sur des discussions engagées dans le cadre de 30 ans d’adoption du Plan d’Action de Beijing», a-t-elle martelé.
ACP/C.L.
Kwilu : le rôle des femmes dans la gestion de conflit familial rappelé
Chef de travaux Laurette lheke de l’istm Bandundu
Bandundu 14 Mars 2025(ACP)- Le rôle des femmes dans la gestion de conflit familial a été rappelé vendredi, par une cheffe de travaux d’une université de Bandundu, chef-lieu du Kwilu, (Sud-ouest) de la République démocratique du Congo (RDC), dans un entretien dans le cadre du mois dédié aux droits des femmes.
«Le rôle principal de la femme dans l’éducation de la famille est de créer de l’harmonie conjugal, gérer tout conflit au sein du foyer. La femme à la responsabilité de gérer la famille pour instaurer un climat de paix. Elle doit être suffisamment informée, pour être à la hauteur de sa tâche », a déclaré Mme Laurette lheke chef de travaux à l’Istm/ Bandundu.
Elle a déploré le fait qu’un nombre des femmes ignorent leur rôle au sein de leurs familles et cela engendre des conflits de toutes sortes, soulignant que la conjoncture socio -économique et financière du pays ne peut pas s’ériger en obstacle pour la promotion de la femme.
Mme lheke a plaidé enfin, pour la sensibilisation de la femme à travers des formations pratiques sur tous les plans en vue d’influencer la vie quotidienne de l’être féminin. Acp/ Ipengo/ SKT/MUK
Page Provinces du vendredi 14 mars 25
‘Les réseaux sociaux’, un outil permettant à la femme congolaise de faire entendre sa voix
Lubumbashi,14 mars 2025 (ACP).- Les réseaux sociaux constituent un outil exceptionnel permettant à la femme congolaise, a indiqué la directrice des programmes d’une chaine, au cours d’une matinée de la foire, organisé vendredi par les réseaux des médias communautaire, à Lubumbashi, dans le Haut -Katanga au Sud-est de la République démocratique du Congo.
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«L’outil numérique représente pour la femme congolaise en général et des médias en particulier qui a longtemps été marginalisé par la société , une opportunité de s ‘exprimer librement grâce aux multiples plates-formes qui lui sont présentés et elle est également capable de donner actuellement son opinion notamment dans les émissions à caractère politique, de sensibiliser la masse sur les questions basés sur les genres et les inégalités qui ne sont pas souvent diffusé dans les médias traditionnels », a déclaré Rebecca Faila directrice des programmes de chaine malaika.
« La nouvelle technologie est une porte ouverte à l’émancipation et à l’autonomisation et la configuration des rôles des femmes dans les médias n’est plus un mythe mais plutôt une réalité mais ils restent encore beaucoup des défis a relevé dans notre société », a-t-elle ajouté.
» La femme journaliste a aussi un rôle a joué dans son développement et son épanouissement, elle doit donner les meilleurs d’elle même dans son travail en brisant les barrières imposé par la société afin de d’égaler son collègue masculin « , a ditle chef des travaux à l’Unilu Maurice Kitoko.
» La rédactrice en chef à la chaîne de Radio et télévision Mwangala, Alice Gina Mbuyu, a invité les participants à bannir les stéréotypes préconçus de la société congolaise et elle recommandé aux législateurs de ne pas seulement voter des lois sur la cyber criminalité mais de les mettre en application pour des personnes qui ne veulent pas s’y conformer », » cela protègera également la femme des médias des harcèlement dans les réseaux sociaux et plates-formes « , a-t- elle conclut.
ACP/KABANDONGO/ MUD
Bas-Uélé : des solutions envisagées pour réhabiliter le port Chaltin en territoire d’Aketi
Aketi, 13 mars 2025 (ACP).- Des solutions durables a été envisagées pour la réhabilitation du pourt Chaltin, dans la province du Bas-Uélé, territoire d’Aketi, au nord-est de la République démocratique du Congo, par le gouverneur, a appris l’ACP vendredi, de source administrative.
« Nous réaffirmons notre engagement à mettre en place des solutions concrètes pour relancer cette infrastructure essentielle », a déclaré Mike-David Mokeni le gouverneur de province du Bas-Uelé.
« Aketi a joué un rôle majeur dans l’ancienne Province Orientale, et son port était un moteur de développement. Aujourd’hui c’est un spectacle désolant, mais nous gardons espoir grâce à la vision du Chef de l’État », a-t-il ajouté
Le gouverneur a rappelé que le président de la République, Félix-Tshisekedi, a déjà démontré sa volonté de reconstruire la RDC, assurant ainsi que la situation d’Aketi ne restera pas ignorée. Il a par ailleurs, encouragé la population locale à placer d’avantage confiance aux autorités, qui œuvrent pour redonner vie à cette région au potentiel immense.
Signalons que dans un contexte où le Bas-Uelé aspire à un essor économique et social, la réhabilitation du port Chaltin pourrait constituer une étape clé pour mieux intégrer la province dans les circuits économiques nationaux et régionaux.
ACP/Kis/Luhumbu/AB.
Kasaï Oriental : validation du plan d’action opérationnel du secteur de la santé
Le gouverneur du Kasaï Oriental préside la réunion du comité de pilotage du secteur de la santé
Mbuji-Mayi, 14 mars 2025 (ACP). – La validation du Plan d’actions opérationnel du secteur de la santé (PAOS) pour l’année 2025, dans la province du Kasaï Oriental, au centre de la République démocratique du Congo, a été au centre d’une réunion du comité provincial de pilotage présidé par le gouverneur de province, a appris vendredi l’ACP d’une source administrative.
« Le comité de pilotage du secteur de la santé, une structure fonctionnelle de concertation intra et intersectorielle au niveau de la province, dont le mandat est d’appuyer le développement de services et de structures de santé de soins de qualité, s’est réuni au gouvernorat de province pour faire valider son plan d’action opérationnel pour l’année 2025 », a déclaré Dr Eugénie Misenga, cheffe de division provinciale de la Santé au Kasaï Oriental.
« Placé sous l’autorité du gouverneur de province, le comité de pilotage se réunit deux fois l’an pour traiter les problèmes du secteur de la santé. Pour cette fois-ci, il est question de valider le plan d’actions opérationnel du secteur qui est un outil de mobilisation des ressources, pour appuyer l’offre de soins dans la province. Il se tient dans le cadre de la couverture santé universelle qui coïncide également avec le lancement de la maternité gratuite et aussi la signature de mémorandum d’entente pour la mobilisation des ressources domestiques à l’appui à la vaccination », a expliqué la cheffe de division de la Santé.
Avant de déclarer ouverte cette session, le gouverneur de province a indiqué que le secteur de la santé en République démocratique du Congo souffre de plusieurs maux dont la solution viendrait d’une prise de décision concertée de toutes les parties prenantes.
« Le secteur de la santé en République démocratique du Congo souffre de plusieurs maux et de faible allocation budgétaire. Il s’agit entre autres des dépenses de ménages trop élevées, dépendance vis-à-vis des financements extérieurs, des ressources disponibles sont mal dépensées et le processus de décentralisation est en partie théorique », a dit Jean Paul Mbwebwa Kapo, gouverneur de la province du Kasaï Oriental.
Et de poursuivre : « Tous ces maux constituent un casse-tête que ne saurait résoudre un seul individu quelle que soit sa fonction, son grade, son savoir-faire et son savoir-être. Résoudre les maux qui rongent le secteur de la santé nécessite une prise de décisions concertées sur base d’une analyse bien approfondie par toutes les parties prenantes ».
L’autorité provinciale qui a rendu de vibrants hommages au Président de la République, Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, initiateur de ce vaste programme, s’engage à l’accompagner pour faire figurer le Kasaï Oriental parmi les provinces bénéficiaires.
ACP/MWAMBA/BANZA
Haut-Katanga : les élèves d’une école sensibilisée sur le patriotisme
Lubumbashi, 14 mars (ACP)- Les élèves du complexe scolaire saint Gérard de la sous-division Lubumbashi 3, dans la commune de Ruashi, province du Haut-Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo, ont été sensibilisés vendredi sur le patriotisme et la nouvelle citoyenneté, par le directeur provincial de l’Education nationale (Proved).
« J’ai sensibilisé les élèves sur la prise de conscience de leur nationalité congolaise et d’en être fiers, avant de les inviter à réciter une phrase symbolique, qui renforce la fibre patriotique et les engage à aimer le pays. »Nous sommes tous congolais et j’aime le Congo” », a déclaré Joseph Mwinkeu Tshiend, directeur provincial de l’Education nationale.
Il a, à cette occasion, exhorté les élèves à l’amour de la patrie, au respect du bien commun, à la promotion de l’unité dans le but de renforcer le patriotisme, élément fondamental à la construction d’une nation.
Pour sa part, l’inspecteur principal provincial, Nicolas Nyange Bizy, a insisté sur la pratique du contenu du serment du citoyen afin qu’ils soient capables de défendre les intérêts du pays.
« L’objectif poursuivi par son Excellence Mme la ministre d’État, Raïssa Malu Dinanga, n’est pas que vous récitiez simplement de manière aveugle, mais que vous compreniez le sens et l’importance de chaque mot, afin de le mettre en pratique partout où vous serez », a-t-il dit, avant d’indiquer que la jeunesse est l’espoir de contribuer au développement du pays et de défendre ses intérêts.
« Le serment du citoyen repose sur l’idée qu’une éducation patriotique des jeunes générations, constitue un socle essentiel pour bâtir une nation forte et unie », a souligné l’IPP.
Auparavant, les autorités éducationnelles du Haut-Katanga 1 ont effectué des visites dans différentes écoles primaires afin de vérifier le degré du respect et de la mise en pratique des instructions officielles, notamment l’assainissement de l’environnement scolaire et le respect des mesures d’hygiène pour combattre l’épidémie de choléra.
ACP/JF
Mwene Ditu : plus de 500 recrues pour servir l’armée nationale présentées au maire
Le maire Gérard Tshibanda de Mwene Ditu assistant au départ des jeunes recrues vers le centre de formation
Mwene Ditu, 14 mars 2025 (ACP). – Plus de 500 jeunes recrutés à Muene Ditu et dans les territoires de la province du Lomami, dans le centre de la République démocratique du Congo, pour servir l’armée nationale, ont été présentés vendredi au maire de la ville avant leur départ vers les centres de formation militaire.
« Je viens en ce jour vous présenter ces jeunes, plus de 500 qui s’engagent à défendre la patrie au sein des Forces armées de la RDC, répondant ainsi à l’appel du Commandant suprême. Je me réjouis de l’engouement des jeunes à défendre l’intégrité du territoire national et surtout de la discipline qui les caractérise jusqu’à présent », a dit le colonel Jean Pierre Kalala Ndjibu, chargé du recrutement dans la province de Lomami.
En réaction, le maire de Mwene Ditu a salué la mobilisation de la jeunesse tout en encourageant toutes les recrues pour qu’elles représentent valablement son entité au sein de l’armée nationale, en se débarrassant de l’esprit de tribalisme pour une armée forte.
« Vous avez toutes nos bénédictions et tous nos encouragements. Nous comptons sur vous pour repousser hors de notre territoire les envahisseurs barbares, notamment le Rwanda et ses supplétifs du M23. Vous devez surmonter les divisions ethniques et tribales pour construire une armée nationale solide et unie », a dit Gérard Tshibanda Kabwe maire de la ville de Mwene Ditu.
Un parent qui est allé accompagner son fils, se dit fier et honoré par la décision patriotique de l’enfant qu’il encourage pour une fructueuse carrière.
« En tant que parent, je suis honoré de voir mon enfant et ses camarades se consacrer à la défense de notre Nation. Leur engagement renforce notre fierté collective et notre espoir en un avenir meilleur pour notre pays. J’exprime toute ma fierté et mon soutien envers les jeunes engagés », a souligné M. Mpiana Nkole Shambuyi, parent d’une des recrues.
La campagne se poursuit afin de renforcer et rajeunir les rangs de l’armée nationale, et d’autres jeunes sont invités à rejoindre les FARDC pour contribuer à la sécurité et à la stabilité de la RDC, renseigne la direction de recrutement.
ACP/KAYEMBE/BANZA
Kasaï : des professionnels de santé outillée sur la lutte contre la malnutrition
Tshikapa, le 14 mars 2025 (ACP).-Un atelier de formation axé sur la santé nutritionnelle a été organisé vendredi à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo, visent à renforcer les capacités des professionnels et les interventions à haut impact contre la malnutrition.
« L’objectif de ces assises était de renforcer les capacités des professionnels de la santé sur les interventions à haut impact contre la malnutrition. Les participants sont désormais appelés à former, à leur tour les prestataires de santé et les relais communautaires des différentes zones de santé », a déclaré Viviane Malemba, point focal du projet Nutrition Assise Communautaire PMNS au Kasaï.
Pour sa part Dr Flory Ngotota, Médecin Chef d’Antenne à l’intérim du PEV Tshikapa, qui salue l’initiative, indique que la diffusion de ces connaissances est essentielle pour aider les communautés à mieux gérer et réduire les cas de malnutrition aiguë et des cas de mortalité en province.
Il sied de noter que, la formation a été organisée dans trois différents sites de la ville, avec l’appui financier de la Banque Mondiale via l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS).
Tshikapa/Henock Kavua (ACP/KASAI)