Guerre dans l’Est : Jean-Pierre Lacroix insiste sur  la cessation immédiate des hostilités

Kinshasa, 07 février 2024 (ACP).- Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de la paix, a  insisté mercredi, dans un communiqué, sur la cessation immédiate des hostilités du M23 appuyé par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, après sa visite de travail.

« Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé le M23 à cesser immédiatement son offensive dans l’Est de la RDC et à respecter la Feuille de route de Luanda », a-t-on lu dans ce communiqué de la Mission onusienne en RDC.

Il a exprimé « sa solidarité aux populations affectées et réitéré l’engagement de la MONUSCO à mettre en œuvre son mandat de protection des civils ».

M. Lacroix avait commencé sa visite par la partie orientale de la RDC, notamment à Goma, Beni et Bukavu, du 2 au 5 février avant d’atteindre Kinshasa.

 Au cours de sa visite de terrain, il avait rencontré les autorités provinciales, des représentants de la société civile, le personnel civil et en uniforme de la Monusco et l’état-major de la Force de la Sadc en RDC (SAMIDRC).

Désengagement progressif de la Monusco

Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix avait longuement discuté avec ses interlocuteurs des défis sécuritaires, du désengagement progressif et responsable de la Monusco et de la prévention de l’exploitation et des abus sexuels.

Au cours de sa rencontre avec le commandant de la force  de la SAMIDRC, le général Dyakopu Monwabisi, M. Lacroix a souligné l’importance d’une coordination conjointe pour soutenir les FARDC dans leur lutte contre les groupes armés dans l’Est de la RDC.

A Kinshasa, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix a eu une audience avec le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 6 février.

A cette occasion, il a appelé à « un renforcement de la présence et de la capacité des forces de défense et de sécurité congolaises en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu », les trois provinces que la Monusco doit quitter dans le cadre de son désengagement du pays

« Il est important que le désengagement graduel des éléments de la Monusco se fasse parallèlement à la montée en puissance des forces de sécurité congolaises », avait déclaré samedi le secrétaire général adjoint de l’ONU à l’issue de ses échanges avec le gouverneur du Sud-Kivu.

ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet