« Interdire de réfléchir sur la Constitution est une insulte à l’élite congolaise » (Tshisekedi à Kipushi)


Kipushi, 18 novembre 2024 (ACP).- Le fait d’interdire au peuple de la République démocratique du Congo (RDC) de réfléchir sur sa Constitution constitue une insulte à l’ endroit de l’élite congolaise, a estimé dimanche le Chef de l’État lors d’un meeting au territoire de Kipushi, en province du Haut-Katanga, d’après la présidence congolaise.
« Je considère que c’est une injure à l’endroit de l’élite congolaise de nous interdire de réfléchir sur notre Constitution », a déclaré Félix Tshisekedi, qui a maintenu sa position quant à ce. Comme lors de son adresse la veille à Lubumbashi, le Chef de l’État a été plusieurs fois interrompu par la foule réclamant la révision de la Constitution. Laquelle démarche vise à favoriser le redécollage de la République démocratique du Congo (RDC), l’actuelle Constitution ayant montré ses limites, d’après le Président Tshisekedi.


Majoritairement consacré à la jeunesse, le discours du Président de la République a appelé cette couche de la population à la vigilance. « Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a lancé le Président Tshisekedi. Ce meeting populaire du Président Tshisekedi est intervenu juste après avoir lancé les activités minières de l’usine Kico (Kipushi Corporation), à 30 km de la ville de Lubumbashi.
Lors des occasions précédentes, telles qu’à Kisangani, dans la province de la Tshopo, le Président Félix-Antoine Tshisekedi avait donné les motivations de sa démarche qui vise à doter le pays d’une nouvelle Constitution inspirée des réalités du pays et qui ne puisse surtout pas s’ériger en handicap au bon fonctionnement des institutions étatiques.

Il avait aussi précisé que cette démarche ne vise nullement à briguer un troisième mandat, comme l’affirme une certaine opinion. « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir. Tout ce que je fais, tout ce à quoi je pense, c’est au bonheur de mes compatriotes et au développement de mon pays, parce qu’un jour je vais devenir ex-président et je veux vivre dans mon pays auprès des miens », avait-il dit. ACP/C.L.

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