Kinshasa, 27 mars 2022 (ACP).- Au Ghana, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé de maintenir leurs sanctions envers le Mali, ont indiqué dimanche des agences internationales de presse. Il y a quelques jours, l’Union économique et monétaire africaine avait demandé leur suspension, mais la CEDEAO est la seule autorité habilitée à pouvoir prendre cette décision. Le président de la Commission a également rappelé que les sanctions doivent être appliquées par tous les pays de la région. « Après avoir examiné la recommandation du médiateur, le Président Goodluck Jonathan, les chefs d’Etat ont finalement décidé qu’ils sont disposés à prévoir une prolongation de la transition au Mali dans une fourchette de 12 à 16 mois », a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou. Au sujet de la Guinée, malgré certaines améliorations, certains éléments inquiètent les dirigeants de la CEDEAO. « Dans le passé, il a été demandé à plusieurs reprises qu’un calendrier soit fourni, mais maintenant, comme rien ne vient, l’autorité fixe une date limite », a expliqué le président. « Il y a une date limite, et aujourd’hui, nous sommes le 25 mars, donc il reste un mois. Le 25 avril, la Communauté souhaite voir un calendrier de transition en République de Guinée. » Les dirigeants régionaux ont également demandé la libération immédiate de l’ancien président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, assigné à résidence depuis le début de l’année. . ACP/C.L.NKV