Kinshasa, 15 mars 2024(ACP).- La liquidation des biens du promoteur de la célèbre ligne d’établissements privés d’enseignement primaire et secondaire « Masamba » à Kinshasa, capitale de la République démocratique Congo (RDC) a fait l’objet d’une opposition entre les héritiers a appris, vendredi, l’Agence congolaise de presse (ACP) de source familiale.
« Nous sommes déchirés à ciel ouvert. Les aînés ont pris en otage la succession et recèle les parts d’héritage de ceux qui veulent sortir de l’indivision pour un partage équitable », a dit Claudine Masamba, l’une des neuf héritiers.
La succession du premier promoteur d »écoles privées est en proie à une violente crise interne dont les faits ont été soumis à l’arbitrage de la justice qui a fixé une audience le 26 mars au Tribunal de grande instance (TGI) de Kinshasa Matete.
« Je sollicite le concours des autorités de prendre part l’audience prévue ce 26 Mars 2024, pour son bon déroulement » a sollicité Mme Masamba qui a évoqué le fait qu’en « février, Roger Masamba (membre de la succès) avait sollicité la réouverture du débats. A la première audience d’introduction, le tribunal nous a tous surpris et s’est déclaré saisi à l’égard de toutes les parties. C’était une aubaine pour la partie demanderesse qui souhaite sortir de l’indivision car, elle est exposée à des manœuvres dilatoires des aînés de la fratrie qui développent une phobie du débat contradictoire ».
Selon Mme C. Masamba, » les aînés Masamba ont ciblé de crucifier l’avant dernier de la famille, Éric Masamba, en l’accusant fallacieusement de fraude » pour « bloquer et enliser » l’action du tribunal en vertu du principe qui dit » le pénal tient le civil en l’état », a-t-elle déclaré.
Afin d’obtenir gain de cause dans cette affaire de justice, Claudine Masamba a sollicité l’implication du président de la République, Félix Tshisekedi.
« Je demande au chef de l’état de nous aider à résoudre ce problème, parce que actuellement mon jeune frère Éric Masamba court un grand danger et sa vie mérite une protection pour son état de santé ».
Le conflit qui oppose les membres de la succession Masamba défraie la chronique par le fait que non seulement c’est une des familles renommée en République démocratique du Congo mais aussi parce que l’un des héritiers a été, pendant la législature 2012-2018, membre du bureau de l’Assemblée nationale.
Décédé le 2 avril 2016, M. Masamba, promoteur des établissements scolaires qui portent son nom a laissé une veuve de 88 ans et 9 enfants dont 2 filles et 7 garçons. ACP/Suzy