La proposition de Loi Mbau au centre des échanges avec les activistes de droits de la femme

Kinshasa, 13 août 2021 (ACP).– La proposition de loi portant modification du Code de la famille du député Daniel Mbau a fait l’objet des échanges avec les activistes de droits de la femme organisés jeudi, dans la commune de la Gombe, par le mouvement « Rien Sans Les Femmes » (RSLF), en partenariat avec l’ambassade de Suède, « Catholic agence for overseas development » (CAFOD) et la Commission Episcopale Justice et Paix CEJP/CENCO.

Cette rencontre qui a connu la participation des autorités traditionnelles et coutumières, des leaders religieux, des officiers de l’état-civil, des conseillers conjugaux, des avocats, des parents, des étudiantes et des leaders des organisations des droits de la femme en RDC s’inscrit dans le cadre du projet dénommé  » Tufaulu Pamoja (Réussir ensemble) et en marge de la Journée internationale de la Femme africaine (JIFA).

Selon le point focal du mouvement RSLF, Fifi Baka, cette journée a eu pour objectif, d’échanger avec l’auteur de cette proposition de loi sur sa motivation dans la prise en compte des droits de la femme/fille dans la nouvelle réforme proposée, son contenu divisant l’opinion et donnant l’impression de réduire la femme/fille à une valeur marchande.

RSLF est entrain de mettre en œuvre le projet ‘’Tufaulu Pamoja’’ qui vise à amplifier, à porter tout haut la voix des femmes et des jeunes filles dans la sphère de prise de décisions, de consolidation de la paix, mais également dans le développement socio-économique, a-t-elle poursuivi.

Une loi qui pose problème

Au cours de ces échanges, a-t-elle précisé, il y a  eu des prises de position et des propositions faites dans le sens d’une large consultation apaiser la population, mais surtout bien expliquer la nécessité et le bien fondé de cette loi qui pose un problème, celui de l’exagération de la dot lors du mariage coutumier dans les différentes cultures et traditions de la RDC.

« Il était très important d’échanger autour de cette loi parce qu’elle  impacte  la vie, la promotion des droits de la femme, mais également  la dignité de la jeune fille », a-t-elle conclu.

Les femmes africaines se sont réunies,  pour la première fois, et ont créé la première Organisation des femmes dénommée « Conférence des femmes africaines »,à Dar-es-Salaam, le 31 juillet 1962. Les participants au 1er Congres tenu à Dakar le 31 juillet 1974, ont décidé de consacrer une Journée à la Femme africaine, décision entérinée après par l’Union africaine, rappelle-t-on.ACP/GGK

 

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